Le rappeur Fata encore appelé El Présidente a évoqué les circonstances dans lesquelles il a rencontré sa femme ainsi que ses relations avec sa belle famille. Il s’est exprimé dans un entretien accordé à L’Observateur.
« Il faut dire qu’au départ, je ne savais pas que c’était la fille de Mbaye Dièye Faye. On s’est rencontré à Bercy (à l’édition de 2008 du concert de Youssou Ndour à Bercy). Ce fut le coup de foudre. Je l’ai courtisée et de retour à Dakar la relation a continué. Naturellement je devais lui rendre visite, en m’expliquant le chemin à prendre, elle me dit : « Tu connais chez Mbaye Dièye Faye? C’est là-bas (…) En fait, quand je suis arrivé, j’ai trouvé Mbaye Dièye Faye devant la porte. Il pensait que je me suis arrêté pour lui dire bonjour. Moi aussi j’étais un peu gêné. J’ai donc appelé Ama qui est sortie me prendre. C’est clair qu’il était surpris. Mais comme c’est un homme très pudique, il ne m’a jamais interpellé sur cela.
Ensuite avec mes fréquentations assidues dans sa maison, on lui a expliqué que j’étais avec sa fille (…) Cela n’était pas facile. C’est un artiste en plus « nandité » (il n’est pas dupe). Il sait combien être l’épouse d’un artiste peut être difficile et je sais qu’il ne souhaitait pas que sa fille soit dans cette situation. Raison pour laquelle il a mis la demande en suspense pour donner le temps à sa fille de bien réfléchir. Aussi pour mieux me connaitre. Mame Ndiaye (épouse de Mbaye Dièye Faye) a-t-elle aussi fait sa petite enquête sur moi. Et puis voilà! Ils m’ont accordé la main de leur fille (…) Je remercie Le Bon Dieu parce que lorsqu’on parle souvent de toi, c’est que tu représentes quelque chose dans le domaine dans lequel on évolues. Le plus important est de prémunir sa famille de sorte qu’elle puisse faire face à toutes ses attaques. L’autre raison pour laquelle je rends grâce à Dieu est que j’ai une belle-mère qui a de l’expérience en la matière et elle m’est d’une grand utilité car elle comprend beaucoup de choses et elle encadre sa fille. Mais ce n’est pas évident, même pour nous les artistes. Ce qui nous retarde, c’est que l’ont fait tout un plat de ce que les journalistes écrivent surtout quand ce n’est pas positif. Mais « Al Hamdoulilah », dans mon ménage, je n’ai encore rien de grave à déplorer », a-t-il confié à L’Obs.