e Comité directeur du Parti démocratique sénégalais s’est réuni, hier, à la permanence Oumar Lamine Badji. Le coordonnateur national adjoint et ses camarades ont clairement manifesté leur désaccord sur le court délai fixé par le régime pour les inscriptions sur les listes électorales qui ont démarré, depuis hier, à travers tout le territoire national. « Notre parti constate avec regret que le gouvernement a défini une période de deux mois alors que des millions de personnes veulent s’inscrire pour en découdre et mettre fin au régime d’incompétence de Macky Sall », ont-ils dit dans un communiqué rendu public.
A les en croire, c’est ce qui explique certainement les erreurs volontaires et multiples sur les cartes d’électeurs ainsi que des transferts inacceptables d’électeurs par une modification quasi unilatérale de la carte électorale. Aussi, les libéraux et leurs alliés comptent-ils se battre pour amener le gouvernement à fixer « la période d’inscription pour une durée minimum de six mois et appelle d’ores et déjà les militants et les sympathisants ainsi que les citoyens épris de liberté et de transparence à s’inscrire massivement et à faire inscrire tous ceux qui veulent exercer leurs devoirs de citoyens, et à faire modifier toutes les erreurs volontaires sur les cartes d’électeurs ».
Le PDS ne compte guère laisser se reproduire la catastrophe des Législatives qui ont vu des milliers de Sénégalais privés de leur droit de vote à cause d’erreurs ou de la non édition de leurs cartes d’électeur. Toutefois, le ministre de l’Intérieur dit avoir pris, en collaboration avec l’administration, toutes les mesures nécessaires afin de mettre les cartes à la disposition des électeurs en temps voulu. Mais, visiblement, ces assurances sont loin de convaincre l’opposition.
