La position anti-islam réapparaît de nouveau chez l’homme politique Geert Wilders, deuxième dans les sondages pour les législative du 15 mars prochain aux Pays Bas. Geert est le leader de l’extrême droite.
Député populiste à la tête du Parti pour la liberté (PVV), il fait de la «désislamisation» des Pays Bas l’une de ses priorités.
Très ferme contre la religion islamique, cet homme a fait savoir qu’il fermera toutes les mosquées du pays des tulipes.
Quand l’occasion se présente à lui, Geert n’hésite pas à taxer certains citoyens ressortissants d’autres pays de « racaille ». En exemple, en février dernier, il avait utilisé le mot « racaille » contre des Marocains vivant aux Pays-Bas.
« Je préférerais qu’il n’y ait pas le Coran aux Pays-Bas, dans la mesure où nous avons interdit Mein Kampf, cela peut sembler hautement symbolique mais cela aurait un effet important ». C’est en ces termes qu’il s’attaque au livre Saint des musulmans ces derniers jours. Le leader du Parti pour la liberté (PVV) pense que si « son pays avait une politique d’immigration plus dure que les autres pays, alors les immigrés iraient dans les autres pays».
La position ferme de l’homme politique a irrité certains fidèles musulmans qui, dans la journée de dimanche dernier, avaient organisé une journée contre l’islamophobie au sein d’une mosquée d’Amsterdam.
« Les opposants au leader d’extrême droite font valoir que le problème des Pays-Bas est le chômage, et non les musulmans ou les immigrés », a écrit le site H24.
Dans les sondages, Wilders a recueilli environ 15% des intentions de vote. Il est placé derrière l’actuel premier ministre Mark Rutte du parti libéral-démocrate.
« En cas de victoire toutefois, du fait d’un scrutin à la proportionnelle, il ne serait pas assuré de gouverner. A moins d‘établir une alliance avec Mark Rutte, qui se refuse à le faire », rappelle Euronews.