La déclaration d’Ousmane Sonko selon laquelle l’État du Sénégal ne détient que 10% des ressources pétrolières et gazières du pays n’est pas conforme à la réalité. C’est du moins l’avis du ministre du Commerce et des PME, Abdou Karim Fofana.
Pour le ministre, le leader de Pastef diffuse de fausses informations pour des raisons purement politiciennes. Dans un Tweet, l’opposant Ousmane Sonko s’est encore violemment attaqué au président Macky Sall sur la gestion des ressources pétrolières et gazières du Sénégal par l’Etat.
« En plus des ressources pétrolières et gazières, nous avons la richesse du sol et le climat propice en plus. Malheureusement, nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières. Voilà pourquoi, si nous sommes portés à la tête de ce pays, par la grâce de Dieu, nous nous attellerons à renégocier tout contrat qui nous a dépouillés de nos ressources, mais également toute exonération fiscale indue…laissant nos populations dans le dénuement et nous jeunes, en proie au chômage », a écrit le leader du Pastef.
Une déclaration qui a mis très en colère le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME). Abdou Karim Fofana qui n’est pas allé par le dos de la cuillère pour répondre au leader de Pastef, estime à cet effet, que les agences de Fact Checking ont de la matière avec les publications de Ousmane Sonko.
« Le fake est le moteur de la vie politique et sociale de Ousmane Sonko. Son dernier Tweet sur la répartition du pétrole (10% pour l’État), après son livre de même acabit sont de la matière pour les agences de Factchecking », réagit le ministre dans un Tweet.
Poursuivant son propos, le ministre Abdou Karim Fofana souligne que par souci de transparence, l’État du Sénégal a pris les devants pour encadrer la répartition et l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
En ce qui concerne la destination des ressources (environ 700 milliards par an), un maximum de 90% des recettes projetées chaque année va abonder le budget général ; un minimum de 10% au fonds intergénérationnel, en plus du fonds de stabilisation qui va capter le surplus des recettes projetées à la fin de chaque trimestre résultant de la différence entre recettes projetées et les recettes effectivement encaissées…