Selon l’hebdomadaire, c’est l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) qui est à l’origine de cette procédure. Autorité unique en matière de régulation des recherches biomédicales, cet établissement public soupçonne le professeur Raoult d’avoir enfreint la loi en prescrivant de l’hydroxychloroquine à des patients, dans le cadre de l’un de ses essais, «sans avoir leur consentement ‘libre et éclairé ». Le signalement aurait été effectué par un autre infectiologue il y a près de deux mois, suite à la publication d’une étude fin mars par l’Ihu Méditerranée-Infection. L’enquête menée par l’Ansm aurait ensuite mis en évidence que «les modalités d’information des patients et de traçabilité de la motivation de la prescription ne sont pas conformes aux exigences légales », d’après toujours le Canard.
Suite à cette enquête, l’Ansm a par ailleurs saisi l’Ordre national des médecins. S’il paraît difficile, à ce stade, de déterminer quelles vont être les conséquences du signalement déposé devant le parquet de Marseille, la réponse médiatique du professeur Didier Raoult ne devrait pas se faire attendre.
Source : Canard enchainé