« Je ne sais pas si je vais revenir ou non« , ces propos sont de Pape Ndiaye Souaré sur son avenir, incertain, par rapport à sa carrière. Victime d’un accident qui a failli lui coûter la vie, en septembre dernier, l’international Sénégalais s’est donné à cœur ouvert à Bbc, puis repris par l’Obs.
« Je laisse tout entre les mains de Dieu. L’omnipotent, Le Maître des destins qui a fait de moi le teigneux footballeur qu’on me connait« , confie le pensionnaire de Crystal Palace. Fierté du Sénégal et des différents clubs qui ont eu à louer ses services, Pape Ndiaye Souaré de revenir sur la gravité de sa situation: « Je me suis cassé la jambe et la mâchoire et je ne pouvais même pas manger le premier mois. Mais maintenant, je mâchouille un petit peu, j’essaie de manger un peu. Je suis très chanceux, parce que le choc a été énorme. »
Des propos tristes et très touchants sur sa carrière désormais incertaine. Quand même, en fervent croyant, il réalise la grande chance qu’il a eue de se sentir encore en vie. Très affecté par ce drame, l’international Sénégalais n’est pas prêt à oublier ce malheureux jour et se rappel d’ailleurs des moindres détails de l’accident. « Je me souviens de l’hélicoptère venu me chercher. Je me souviens de la porte sur ma jambe, du premier gars qui est venu me parler, en me demandant de ne pas sombrer, et je lui ai dit que j’allais rester en contact avec lui« , rappelle-t-il.
Il poursuit: « Son aide m’a été précieuse, avant l’arrivée des secouristes. Je me souviens du moment où ils coupaient le toit pour me faire sortir. » Cependant, il reste optimiste par rapport à l’usage de sa jambe qu’il dit arriver, à peine, à faire bouger. Et ce grâce à la rééducation avec le kiné du club. « Je regardais, l’autre jour, un match du club et quand les supporters ont arrêté de pousser l’équipe pour scander mon nom, j’ai été très touché« , se réjouit-il. Ces derniers, lors du match opposant Crystal Palace à Wets Ham, n’ont pas manqué de montrer leur soutien à l’international Sénégalais. « Ils n’y a qu’un seul Pape Ndiaye Souaré« , criaient-ils.
