Le leader vocal de Génération consciente a reçu Dakaractu pour un entretien sans détours.
En guise d’entrée en matière, Pape Diouf a tenu à rendre hommage à son épouse : « C’est une femme très vertueuse avec qui j’ai vécu beaucoup de choses (…) tout le monde sait que la vie d’un artiste est semée d’embûches et il n’est même pas concevable pour certains qu’on aie une vie privée. Mais elle comprend tout cela… C’est pourquoi je ne la remercierai jamais assez !» Un bon début pour le chanteur qui reconnait qu’il est une bête de scène qui se donne à fond dans ses concerts. La brèche est ainsi trouvée pour le relancer sur l’énergie que le chanteur dépense dans l’organisation de ses évènements.
Pour Pape Diouf, c’est simple à expliquer. « Un évènement n’appartient pas au promoteur. Il est destiné au public », fredonne l’enfant de Pikine qui se définit comme un maillon fort dans la musique sénégalaise. « Je suis devenu incontournable dans la musique », hausse-t-il les épaules, non sans perdre une once de son humilité.
Pape le dit parce qu’il en est ainsi. « Avec le soutien du peuple sénégalais ». Cette aura, l’ancien membre du mythique Lemzo Diamono espere la léguer aux jeunes générations. « C’est toujours un honneur pour moi de voir un de mes cadets reprendre un de mes titres », se félicite l’auteur de First Lady.
L’entretien a servi d’occasion à Pape Diouf pour lever le lièvre sur la nature de ses relations avec son ex choriste, Amath Samb.
L’artiste précise qu’il n’est pas question d’être en mauvais termes avec son « grand frère ». « On ne s’est pas séparé. C’est mon grand frère que j’ai tenu à avoir à mes cotés dès le départ. Donc, quand il est arrivé un moment où il a décidé de se consacrer à lui, je ne pouvais que me plier à sa volonté. Mais je ne lui fermerai jamais la porte », philosophe l’auteur de « Sadio ».