PAPE CHEIKH DIALLO « Avant de revenir à la Tfm, j’ai failli arrêter, partir faire …

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S’il a un don ou une prédisposition qu’on lui reconnait, c’est bien cette aptitude à tenir en haleine un public qui finit par en redemander d’avantage. Animateur prolifique, Pape Cheikh Diallo, l’un des chouchous du groupe Futur Média, continue de crever l’écran partout où il passe. Malgré cet aura acquis dans l’univers de la télé, le jeune prodige reste égale à lui-même.  Les pieds sur terre et les épaules bien en place, l’animateur de Ndoucourane, de Night show ou encore de Yewoulene, dans un entretien accordé à dakarnedortpas.sn, revient sur sa vie professionnelle, son come-back à la Tfm, mais aussi sur les débuts de l’une des émissions phares de la télévision futur média, « Dakar ne dort pas » dont Dj Boub’s reste l’animateur vedette.

Dakarnedortpas.sn : Parlez-nous des débuts de « Dakar ne dort pas » ?
Pape Cheikh Diallo :
 C’était une émission innovante, par ce qu’au début les émissions qu’on voyait sur les chaines de télé, c’était toujours un plateau avec un public et des chanteurs. Alors, quand « Dakar ne dort pas » est né, c’était la première fois qu’on pouvait vivre les ambiances de Dakar, les discothèques, la vie des gens qui sortent la nuit. C’est ce qui faisait et c’est ce qui continue de faire le charme de cette émission. La plupart des émissions télé sont reprises par les autres chaines, mais celle-ci est la seule émission carrément télévision futurs médias. Les gens tentent de la reprendre mais ce ne sera jamais pareil. Et depuis l’ouverture de la chaine, c’est l’une des plus vielles émissions de la télé qui continuent de cartonner. 

En présentant cette émission en ses débuts, vous sentiez-vous vraiment à l’aise ?
Oui ! C’était magnifique. C’est moi-même qui avais proposé de reprendre cette émission. Je venais d’arriver et j’étais en train de préparer des concepts et un jour, lors d’une réunion de production je leur ai dit que je préférais faire cette émission. C’est Boub’s qui faisait l’émission et après j’ai commencé à la faire. L’émission me permettait de vivre ce qui se passe la nuit à Dakar, car d’habitude je ne sortais pas la nuit quand je n’avais pas de boulot. C’était magnifique. Sur le plateau on vivait le moment que nous proposait l’animateur ou l’artiste qui tenait son spectacle quelque part.

Quelle appréhension aviez-vous sur l’avenir de « Dakar ne dort pas »?
Je n’avais pas d’appréhension. Vous savez, modestie mise à part, tout ce que je fais à de l’audience. C’était une nouvelle chaine de télé déjà, c’était une nouvelle émission et moi j’étais dedans. Donc, moi je n’avais aucune appréhension sur l’avenir de « Dakar ne dort pas », car je me disais que forcément que ça allait marcher et que les gens vont suivre. Je me rappelle, à l’époque, on diffusait l’émission en dernière partie de soirée et les gens attendaient jusque tard pour regarder l’émission car il y avait de nouvelles danses et des opportunités pour ceux qui ne sortent pas la nuit des découvrir ce qui se passe dans les discothèques de Dakar. C’est maintenant qu’on a commencé à diffusait Dakar ne dort pas en première partie de soirée. « Dakar ne dort pas » est une émission qui cartonne et qui gagne en taux audience.


Sur tout ce que je fais à la télé, je suis optimiste.

 Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur cette émission ?
Il y’a beaucoup d’évolution. Le décor a beaucoup changé et il y a beaucoup plus de rythme. Voilà, il y a une forte évolution que j’ai remarquée par rapport à l’émission.

 Sans détour, qu’est-ce qui a réellement motivé votre retour à la Tfm ?
Je n’en ai jamais parlé parce que je considère cela comme un non évènement. Dieu a voulu que je revienne et je suis revenu. Maintenant, pourquoi ? Je ne sais pas (rires). Non, avant de revenir à Tfm, j’avais d’autres projets, voir arrêter ma carrière télé et faire autre chose. Partir, aller vivre ailleurs, pour faire autre chose. C’est ensuite que j’ai rencontré Youssou Ndour et les responsables de la chaine. Et là, j’avais le choix entre quitter le pays, recommencer à zéro ailleurs ou continuer avec cette carrière d’animateur pour évoluer à Tfm. Donc après de multiples réflexions, je me suis dit autant rester. Alors, j’ai mis au frigo ce projet de partir. Comme ça, du tic au tac je suis revenu et j’ai repris ma place.

Après avoir fait le tour des plus grandes chaines de télé de ce pays, aujourd’hui, est-      ce que vous-avez réellement un plan de carrière ?
Est-ce que je ressemble à quelqu’un qui n’a pas de plan de carrière ? Nous, qui sommes dans la presse, nous avons tous un plan de carrière. Surtout que le combat est tellement rude que si tu n’as pas un plan de carrière, tu ne peux pas maintenir le cap coté audience. Alors, plan de carrière ou pas plan de carrière, tout ce que je fais, les gens regardent. Je travaille avec des professionnels, je suis bien encadré et à chaque fois que je suis dans quelque chose, je ne le fais pas sans plan. Même pour une émission, je travaille avec un plan de cible. Donc, j’ai un plan de carrière et c’est ce qui me permet de bien évoluer dans les lieux où je travaille. Tout ce que j’ai prévu de faire côté médias, je compte faire ça avec le groupe Futurs médias. Ce que j’ai comme rêve en télé et en radio, je pense que j’ai trouvé des gens qui ont les mêmes rêves que moi. Donc voilà, je suis à Tfm et je compte évoluer ici.

Votre plus belle expérience en télévision ?
J’en ai tellement fait, que finalement, toutes les émissions furent et continuent de rester de belles expériences pour moi. Que ce soit à la radio comme à la télé, je considère toutes les émissions que j’ai eu à faire comme de très belles expériences.
La Rédaction

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