Pape Alé Niang a très moyennement apprécié le sort réservé à Ousmane Sonko, ce jeudi. Le journaliste a ainsi tenu à réagir avec une déclaration forte sur Facebook. Il constate notamment le silence des autorités religieuses.
In extenso, la tribune de Pape Alé Niang
« Je ne parle pas du Sénégal, mais le monde entier a vu la violence inouïe, bestiale qui s’est abattue sur Ousmane Sonko ce jeudi. Je n’ai pas encore entendu une autorité coutumière ou religieuse élever la voix pour dénoncer ce comportement abominable et abject de l’État.
Bien au contraire, elles vont garder un silence qu’on peut suspecter de complicité tout en sachant la vérité. Demain, si Sonko, qui a tant souffert dans la solitude en tant qu’être humain, réplique avec un discours violent mais véridique, « Gatsa Gatsa », la presse du palais va ouvrir ses colonnes et ses antennes à des « moralisateurs » à deux balles qui viendront la mine triste avec un discours pathétique : « Le Sénégal est un pays de paix. Nous ne connaissons pas la violence ».
Bref, une fumisterie dégoûtante. De l’autre côté, on boit son petit lait en ricanant, se félicitant de la manière dont les vitres de la voiture ont été brisées. Voilà le nafekh qui gangrène le Sénégal.
Pape Alé Niang ».