Face à la presse ce matin, le ministre de la santé et de l’action sociale, Éva Marie Cool Seck, ainsi que de nombreux spécialistes du cancer ont largement apporté des explications sur les démarches entreprises depuis la panne de l’appareil de la radiothérapie.
Ces dernières semaines, il y a eu énormément de discussions autour de la panne de l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Ainsi, pour mieux camper la situation et rassurer la population, Éva Marie Cool Seck explique les raisons de cette panne ainsi que les démarches en cours.
Pour le ministre de la santé et de l’action sociale, «cette panne devait survenir car l’appareil est vieux (28 ans). Nous savions que tôt ou tard cet appareil allait s’arrêter». Cependant, poursuit Madame le ministre, «nous avions eu un problème avec une banque dont le siège est à Khartoum et qui devait payer ses accélérateurs et il y a eu un embargo sur le Soudan. Ce qui a fait que l’argent n’a pas pu arriver et que le confectionneur n’a pas pu être payé. Et c’est ce problème que nous sommes en train de régler pour que la réparation de cet appareil commence au plus vite».
«L’accélérateur de particule est un appareil qui se confectionne et il faut environ 4 mois pour cela. Et nous avons même entamé des négociations pour que la construction soit au plus vite», a t-elle précisé.
Toutefois, par mesure de prudence, des malades sont évacués au Maroc pour poursuivre leur traitement du cancer.
«En attendant, nous avons pris la décision d’envoyer des malades qui ont besoin d’une radiothérapie puisqu’il y a des conventions avec le Maroc et cela est pris en charge par l’Etat. Nous avons déjà trois malades qui sont au Maroc et dans la semaine 6 malades vont être accompagnés au Maroc par le docteur Macoumba Gueye». Ainsi, chaque malade est pris en charge par l’Etat à hauteur de 3 millions de Fcfa sans compter les autres frais.