Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a procédé, ce vendredi matin , à l’inauguration du nouveau Palais de Justice de Tivaouane. Il s’agit là, encore, dit-il, d’un nouveau jalon qui vient d’être posé, dans le cadre du vaste programme de modernisation de la Justice que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a inscrit dans l’« Agenda National de Transformation Sociale : Sénégal 2050 », mais également conformément aux orientations de la lettre de politique sectorielle (LPS) du Ministère de la Justice.
Selon Ousmane Diagne, l’inauguration de ce nouveau Palais de Justice constitue, dans une certaine mesure, “une matérialisation du principe d’équité sociale et territoriale” auquel est foncièrement attaché le Chef de l’État.
En effet, a-t-il souligné, la construction de cet édifice permet à la commune de Tivaouane de se doter d’une infrastructure judiciaire digne de son rang d’une ville en pleine expansion.
Elle permet également au Tribunal d’instance de la localité, longtemps confiné dans des locaux inadaptés aux exigences d’une justice moderne, de bénéficier désormais d’un cadre offrant plus de commodités aussi bien pour ses occupants que pour les usagers du Service public de la Justice
Ce nouvel édifice, selon le ministre, « va aussi accueillir le Tribunal de Grande Instance de Tivaouane qui sera installé très prochainement, après qu’il ait été consacré par notre carte judiciaire ».
Il a d’ailleurs saisi l’occasion, pour réaffirmer « la volonté du Gouvernement du Sénégal de poursuivre et d’intensifier les efforts consentis en faveur de notre système judiciaire pour le rendre plus efficient et mieux à même de répondre aux défis du moment ».
Ousmane Diagne rappelle que « le nouveau référentiel des politiques publiques, à savoir « l’Agenda National de Transformation Sénégal 20250 », reflète amplement cette ambition à travers ses quatre (4) axes, à savoir : « Gouvernance et engagement panafricain », « Aménagement du territoire et développement durable », « Capital humain et justice sociale », « Economie compétitive et création d’emplois ».
Dans le même sillage, dit-il, « la Lettre de politique sectorielle du Ministère de la Justice qui est en cours de validation, constitue une parfaite déclinaison de cette forte ambition ». Maître Ousmane Diagne rappelle, en effet, qu’à la suite de son accession à la magistrature suprême, l’une des premières décisions majeures prises par le Chef de l’Etat a été de convoquer les « Assises de la Justice ».