La lutte contre l’impunité et les violations passées des droits de l’Homme préoccupe le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies. Au Sénégal, ledit Comité regrette que «l’Etat continue à justifier la loi d’amnistie, en relation avec toutes les infractions commises dans le cadre du conflit en Casamance pour « taire les rancœurs, apaiser les esprits et assoir un dialogue durable ».
Dans son Rapport sur ses observations finales, concernant le 5e rapport périodique du Sénégal publié, ce jeudi, le Comité estime que l’Etat devrait «supprimer toute amnistie pour les crimes internationaux commis par chacune des parties au conflit afin de pouvoir mener des enquêtes et que les responsables soient punis et fournir une réparation aux victimes et leurs ayants droit».