Le revirement de Yaya Jammeh est « très regrettable », note le chanteur Ouza Diallo. « On ne devait pas en arriver là, car tout était bien parti pour une bonne transition. Malheureusement, les oiseaux de mauvais augure, par leurs visions occidentales du monde, ont mis de l’huile sur le feu. Et cela n’arrange personne », ajoute le chanteur, ami du président sortant de la Gambie, dans l’émission « Amoulnebbo ».
« Je lance un appel à mon grand ami, le Président Yaya Jammeh, pour lui demander de respecter sa première décision. Il sortira alors par la grande porte et cela nous honorera, nous qui croyons à ses idées panafricanistes », ajoute-t-il.
Toutefois, il recommande au président élu de ne pas suivre ceux qui l’incitent à poursuivre Yaya Jammeh.
« Je lance un appel au vainqueur, Adama Barrow, tout en le félicitant pour sa victoire, à ne pas suivre les droit-de-l’hommistes. En initiant une réconciliation nationale, la paix pourra régner dans la sous-région. Car connaissant bien mon ami, le Président Yaya Jammeh, sa devise doit être : “On nous tue, mais on ne nous déshonore pas”. Là, je suis en phase avec lui. Je préfère mourir les armes à la main que d’aller à la Cpi (Cour pénale internationale) surtout en ce moment où les vrais Africains réfléchissent sur comment sortir de la Cpi et du Franc français (CFA). Alors au peuple du Gabu, au peuple gambien de ma belle jeunesse qui m’a tout donné, à mon cher ami, Yaya, à mon frère Adama Barrow, par la grâce de la nuit bénie du Maouloud que l’on vient de célébrer, donnons-nous la main pour une belle réconciliation, pour sauvegarder cette belle paix dans notre sous-région. Rien que pour faire échouer les plans des ennemis éternels de l’Afrique, ces nègres de service dont la seule réussite a été de nous imposer malheureusement la vision malsaine de l’Occident », soutient Ouza.