Ouverture officielle de l’Aibd : Un bébé voit le jour en plein vol

Le premier vol de Corsair en partance de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass pour Paris a été marqué par un fait inédit : la naissance d’une petite fille en plein vol.

Pour une première, c’est une réussite. Quelques heures seulement après la naissance officielle de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le premier vol de Corsair en direction de Paris, identifié CRL 954, a été le théâtre d’un fait inédit. L’habitacle de l’Airbus A 330 a été transformé en salle d’accouchement. Oui, une naissance à bord. En plein vol ! « Nous venions de quitter le tarmac du nouvel aéroport Blaise Diagne. Après une heure de vol, mon équipe m’a informé qu’une jeune femme se plaignait de douleurs abdominales répétitives », raconte, à Paris, Philippe Latorre, le chef de cabine. Il a sous sa responsabilité une dizaine d’hôtesses de l’air. « Quelques instants après mon arrivée, la jeune dame a perdu les eaux », poursuit Philippe Latorre. Et là, le doute n’était plus permis. L’équipe était en train d’assister à un accouchement en plein vol.

Très rapidement la panique a laissé place à la mise en place du dispositif recommandé par la compagnie en pareille circonstance. Une salle d’accouchement de fortune est donc improvisée : les médicaments et le matériel médical prévus dans les avions en pareils cas sont réquisitionnés, des serviettes ont été mises au sol.

Pendant ce temps-là, une annonce importante est faite en cabine : Y a-t-il un médecin dans l’avion ? « A notre grande surprise, c’est un gynécologue sénégalais qui s’est présenté à nous », souffle comme un ouf de soulagement le chef de cabine qui avait encore du mal à croire à la chance de compter un spécialiste de la naissance parmi les voyageurs. A partir de ce moment, c’est comme s’il y avait un alignement des planètes pour la naissance du bébé. « Les dieux de l’aviation étaient avec nous », se réjouit M. Latorre. Tout s’est bien déroulé. Il n’y a pas eu besoin de césarienne ou d’autres opérations complexes. Le matériel était disponible, les médicaments également et, mieux encore, les conditions de vol étaient excellentes : il n’y a pas eu de secousses ni de zones de turbulence ». Ainsi, 45 minutes après la perte des eaux, la passagère a donné naissance à une petite fille.

C’est une jeune maman de « 28 ans, ingénieure en génie civil qui allait rendre visite à sa sœur installée à Paris », nous informe-t-on à Corsair Paris où l’on nous précise qu’elle ne désire pas entrer en contact directement avec la presse.

Avec Le Seleil

 

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