Ouverture d’une société de gardiennage sans autorisation : Vieux Sandiéry Diop condamné à 1 mois avec sursis

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Ouverture d’une société de gardiennage sans autorisation

Selon le journal Quotidien, Vieux Sandiéry Diop condamné à 1 mois avec sursis

C’est une peine d’avertissement qui a été infligée à Vieux Sandiéry Diop. L’ancien garde du corps de Idrissa Seck, qui comparaissait pour exploitation d’une entreprise de surveil­lan­ce et de gardiennage sans autorisation et usurpation de fonction, a été condamné à 1 mois avec sursis et 100 mille F Cfa d’amende.

Poursuivi pour ouverture et exploitation d’une entreprise de surveillance et de gardiennage sans autorisation préalable, usurpation de fonction, Vieux Sandiéry Diop n’a reconnu les faits que partiellement. «Je reconnais avoir créé une entreprise de surveillance et de gardiennage», a-t-il avoué tout en niant avoir fait une usurpation de fonction.  Relaxé de ce dernier délit, il a été déclaré coupable de l’autre chef et condamné à 1 mois assorti de sursis et à payer une amende de 100 mille francs.  L’ancien garde du corps de Idrissa Seck prétend qu’il s’est inscrit au registre de commerce et dispose d’un Ninea, mais ne savait pas qu’il lui fallait une autorisation pour ouverture de sa société. Il croyait que cela suffisait largement pour commencer ses activités qui ont démarré depuis 2 ans. A l’en croire, il emploie une soixantaine de personnes et paye régulièrement ses impôts et que ses employés n’ont pas été trouvés en possession d’armes à feu, mais des armes d’alarme.
A la question du procureur de savoir pourquoi il a créé cette société, le prévenu a laissé entendre que c’est son «domaine de prédilection». Il a fait 4 ans dans la police, dit-il, en rappelant qu’il a été inspecteur de police de classe exceptionnelle. Et c’est en 2007 que sa carte professionnelle lui a été retirée lors des événements de Saint-Louis, rappelle-t-il.  Pour montrer qu’il est vraiment dans son élément, M Diop ajoute : «J’ai été le garde du corps de Idrissa Seck de 2000 à 2012».
Selon le procureur, en voyant les employés du prévenu dans des tenues qui ressemblent à celles du Gign, on a cru à un moment que la capitale a été prise d’assaut. Informés ainsi de la présence des éléments délicats au centre-ville, les éléments de la police urbaine se sont transportés sur les lieux où Ils ont ainsi interpellé trois d’entre eux qui portaient des armes et des uniformes. Soumis à un interrogatoire, ces derniers ont révélé qu’ils travaillent pour la société Elite groupe international et qu’ils sont rémunérés à hauteur de 65 mille francs.
De l’avis du procureur, quelqu’un qui est connu dans ce milieu, ne doit pas perdre de vue qu’il fallait une autorisation pour créer une société de gardiennage. D’ailleurs, au moment où il servait Idrissa Seck comme garde du corps, un décret d’application a été pris par les autorités en place, se souvient-il. Et nul doute Vieux Sandiéry le connaissait bien, a dit le Parquet selon qui, la société de surveillance et de gardiennage ne peut se faire sans agrément. Et  comme il reconnaît le port d’arme même s’il a tenu à préciser qu’il s’agit d’arme d’alarme, et le fait d’exercer dans un milieu bien organisé, le Parquet estime que les faits sont établis à son encontre en ce sens qu’ il n’a pas prouvé une autorisation lui permettant de créer cette société. Il a demandé de le condamner à une peine d’avertissement de 6 mois assortis de sursis pour lui permettre de régulariser sa situation et de revenir à l’orthodoxie.
L’avocat de la défense Me Baba Diop trouve que son client n’a posé aucun préjudice à la police au moment de son interpellation. Il a obtempéré en acceptant, dit-il, de changer les uniformes. Pour la robe noire, on n’est pas dans le domaine de la sécurité comme on le prétend dans ce dossier. Il s’agit d’une société de gardiennage, de surveillance et de nettoyage, remarque l’avocat qui n’est pas en phase avec les textes de loi visés.  Me Baba Diop trouve aussi que c’est normal que son client ne puisse pas connaître les décrets signés. Son problème, recadre-t-il, c’est de protéger l’autorité qui l’a engagé. Finalement, il a récolté 1 mois avec sursis.

Sanlimitesn.com avec le Quotidien

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