Décidément, le patron du parti Pastef a le don de s’attirer des foudres. Après avoir été radié de la fonction publique pour ses sorties intempestives, voilà qu’il s’attaque aux journalistes qui, selon lui, n’ont pas parlé comme il se devait de la censure de son brûlot.
Cette fois-ci aussi, la réponse des hommes des médias ne s’est pas faite attendre. Le secrétaire général du syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du sénégal (Synpics) trouve que Ousmane Sonko a la mémoire courte puisque la presse a abattu un travail colossal quand il a été radié de la fonction publique: » La presse a fait ce qu’elle devait faire parce que, lorsque Sonko a fait des déclarations, la presse en a fait l’écho et lorsque, également, il a été radié de la fonction publique, toutes les péripéties et tout ce qu’il a eu à vivre avec sa hiérarchie et avec les autorités », a rappelé Ibrahima Khaliloullah Ndiaye.
Ce dernier de rappeler que le travail du journaliste n’est pas d’écrire des livres: « Nous sommes des historiens du présent, nous nous devons de relayer l’information au quotidien, il se trompe de cible », a indiqué le journaliste.