Dans sa conférence de presse de ce jeudi 19 janvier au siège de son parti, Ousmane Sonko avait à cœur de répondre à l’avis d’ordonnance qui l’envoie en jugement dans le dossier l’opposant à Adji Sarr qui l’accuse de viols et menace de mort dans un salon de massage à Dakar. Le leader de Pastef profite de l’occasion pour solder ses comptes avec l’administration et l’Etat du Sénégal.
Interdiction de voyager
« Je suis le seul qui, dix mois après avoir été élu maire, est empêché de voyager pour aller travailler pour ma commune, je suis le seul maire qui, même pour aller en Casamance, ne peut pas passer par la route. Au lendemain de la fête de fin d’année puisqu’on avait des problèmes de réservation d’avion, j’ai dû mettre toute ma famille dans les véhicules pour qu’elle vienne par la route et moi j’ai dû aller tout faire pour avoir un billet d’avion, parce que je n’ai pas le droit de traverser la Gambie pour revenir à Dakar« , a révélé Ousmane Sonko.
Le mal profond
Le leader de Pastef tacle sévèrement l’administration. « Depuis 2 ans on m’empêche de sortir du territoire pour faire mes activités et il y a 20 jours, mes avocats ont déposé une demande d’autorisation de sortie du territoire, parce que je devais me rendre en Guinée Conakry, au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire dans le cadre de mes activités politiques. Jusqu’à ce jour même pas une réponse, ce qui est grave, parce que l’administration doit répondre au moins au courrier qu’on lui envoie« , a-t-il clamé.