Au Sénégal, argue d’emblée le député originaire de ladite région, « notre matière première la plus importante est la paix. Une paix citée en référence à travers le monde ». Néanmoins, le député Ousmane Sonko dit avoir très tôt « alerté le Gouvernement de ce qui se passe en Casamance ».
« La Casamance, avec 35 ans de conflits, est une zone sensible, une zone de circulation d’armes légères et d’armes lourdes. Toutes choses qui font que la Casamance doit être gérée avec beaucoup de prudence. Le Gouvernement aurait pu profiter de cette accalmie de 4 ans pour restaurer la paix et étouffer les germes de frustrations et autres injustices (le foncier, exploitation des ressources naturelles) » déclare le leader de Pastef .
La Casamance étant la dernière zone forestière du Sénégal, pour Ousmane Sonko, « Boffa Bayotte, Bignona et autres zones, vont ressembler bientôt au nord du Sénégal ».Maintenant, Ousmane Sonko dit attendre les conclusions de l’enquête pour connaitre les auteurs et autres commanditaires de la tuerie de Boffa.
En effet, le samedi 6 janvier 2018, des éléments armés ont attaqué un groupe de jeunes qui cherchait du bois dans la forêt des Bayottes, à quelques encablures de la frontière avec la Guinée-Bissau, occasionnant 14 morts et 9 blessés actuellement soignés dans les hôpitaux à Ziguinchor et à Dakar.