“Quand il lance une sale entreprise de liquidation d’un adversaire politique, rien ne l’arrête, si ce n’est le rapport de force politique et sociale“, note Ousmane Sonko, face à la presse, ce jeudi 25 février 2021. A cet effet, le “Patriote” a annoncé une “décision de taille”.
Droit à la résistance…
Ousmane Sonko a décidé d’invoquer son droit constitutionnel, naturel et individuel à la résistance à l’oppression.
“Parce que la Constitution inscrit le droit de résister à l’oppression. Parce que la nature humaine c’est de résister à l’oppression, quand elle s’exerce contre vous“, souligne Ousmane Sonko qui dit évoquer ce droit à titre individuel. Ce, afin d’éviter le “piège” dans lequel (Macky) veut le faire tomber.
“Ma résistance à moi se manifeste par…“
“Et chaque Sénégalais a le droit de l’évoquer à titre individuel, s’il se sent concerné… Ma résistance à moi se manifeste par mon refus de reconnaissance de la légalité de la commission ad hoc et ses recommandations et de la résolution de la plénière illégitime de Benno Bokk Yakaar. La conséquence logique qui en découle c’est que, mon immunité parlementaire, quel que soit ce qui se passera demain.., demeure intacte“, précise-t-il.
“Triangle des Bermudes judiciaire”…
Une résistance aussi, selon Sonko, qui se manifeste par la récusation de Mamadou Seck avec ses avocats qui ont déjà introduit la demande en récusation de ce dernier, “ce juge partial du 8ème Cabinet, non indépendant du procureur de la République et du Gouvernement de Macky Sall… Il invite aussi les Sénégalais à prêter un œil attentif au doyen des juges d’instruction, Samba Sall, “pour toute participation éventuel au traitement de ce dossier. Car c’est connu de tous, tous les coups foireux contre les opposants politiques au régime de Macky Sall passent par ce triangle des Bermudes judiciaire : Bassirou Guèye, Samba Sall et Mamadou Seck…”
senego