Les avocats de l’opposant Ousmane Sonko, placé sous contrôle judiciaire depuis mars dernier, suite aux accusations de « viols et menaces de mort » par une jeune masseuse, ont déposé une nouvelle demande de mainlevée sur la table du nouveau Doyen des juges.
Dans cette nouvelle requête, un autre argument a été mis en avant. Selon Les Echos, la défense a évoqué le nouveau statut de leur client, élu maire de la commune de Ziguinchor au soir des élections locales du 23 janvier dernier.
Pour ses avocats, en sa qualité d’édile de Ziguinchor, Ousmane Sonko « n’a pas besoin de soustraire à l’action de justice et ce nouveau statut lui impose des déplacements parfois en dehors du territoire national ».
Déjà en octobre dernier, l’opposant politique a fait une requête aux fins de mainlevée du contrôle judiciaire qu’il a déposée sur la table du Doyen des juges d’instruction à la suite du décès de Samba Sall. Le parquet avait fait un réquisitoire pour s’y opposer et une ordonnance n’a pas été rendue.
Inculpé le 8 mars 2021 pour une accusation de « viols et de menaces de mort », Ousmane Sonko a été placé sous contrôle judiciaire. La mesure été accompagnée d’une saisie de son passeport et d’une obligation d’émarger au cabinet du magistrat instructeur tous les derniers vendredis de chaque mois.
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