L’absence du député Khalifa Sall, retenu en prison, à l’ouverture de la session jeudi de la 13e Législature, a dérangé son collègue Ousmane Sonko.
« Un homme tant qu’il n’est pas privé de ses droits civiques ne peut pas être privé de certains nombres de prérogatives citoyennes. Que je sache, il n’a pas encore été condamné. Il a le droit de voter, il a le droit de siéger à l’Assemblée », martèle Ousmane Sonko au micro de Senego.
D’ailleurs, le patron de Pasef-Les patriotes dit ne pas comprendre « cet acharnement du régime de Macky Sall instrumentalisant la magistrature comme d’habitude contre le maire de Dakar ».
A l’en croire, Khalifa Sall est quand même le maire de Dakar, il est un homme politique connu et trente trois mille sénégalais ont voté pour sa coalition.
« Je ne vois quel intérêt M. Sall aurait à prendre la tangente s’il bénéficiait d’une liberté provisoire jusqu’à ce qu’un procès se tienne », ajoutera l’ancien inspecteur principal des impôts.