ça commence à devenir une habitude chez Ousmane Sonko de s’en prendre aux journalistes Sénégalais. Le jeune député de l’Assemblée Nationale qui s’en était pris de façon très virulente aux journalistes en les traitant de « prisonniers d’argent et inféodés aux puissances d’argent « , est revenu à la charge. Cette fois ci, Sonko s’est défoulé sur les journalistes pour le traitement « nul » pour reprendre ses propres termes, de la séance plénière sur le partage de nos ressources gazières avec la Mauritanie. Le leader de Pasteef, visiblement pas satisfait de l’angle de traitement de cette actualité, ne s’est pas du tout gêne pour tirer avec la verve qu’on lui connait sur ceux qui aujourd’hui en partie ont participé à son éclosion sur la scène politique Sénégalaise. Nous vous proposons le texte qu’il a publié in extenso hier sur sa page facebook.
« Chers compatriotes
Avant hier, je publiais ici un message pour inviter la presse et le public à assister et retransmettre l’important débat qui devait se tenir le lendemain, en séance plénière à l’Assemblée nationale, sur le partage de nos ressources gazières avec la Mauritanie.
Depuis hier, cette même presse s’est employée à un traitement minimal, sinon nul, de cet important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.
À une ou deux exceptions près, les rares qui en ont parlé on préféré mettre l’accent sur les incidents et non sur les débats de fond.
Et pourtant, on s’arrache les unes et les commentaires sur les repentirs de certains et les bagarres de passations de services d’autres. Triste Sénégal où tout est futilité et sensationnel et où on ne parvient même pas à identifier l’essentiel de l’accessoire.
L’histoire a démontré que, quand on détruit un pays, on le fait avec certaines complicités à tous les niveaux: institutionnel, politique, administratif, judiciaire, religieux, médiatique…
Heureusement que pour ce dernier cas, hormis quelques organes et journalistes encore indépendants, il y’a aujourd’hui les réseaux sociaux pour atténuer le mal et toucher une partie du peuple. Nous ferons avec. »