A la veille de son huitième de finale de la CAN 2019 contre l’Ouganda, le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a exhorté les Egyptiens à faire le déplacement dans les stades comme ils le font lors des matches de leur équipe nationale, l’Egypte.
« L’organisation de la CAN, pour l’instant, se passe bien. Au niveau des joueurs, des hôtels, il n’y a rien à dire », a-t-il relevé. « Au niveau des terrains d’entraînement aussi. Il y a des professionnels disponibles », a ajouté l’ancien capitaine des Lions en 2002.
« A part l’affluence. J’en profite pour demander aux Egyptiens de venir au stade demain, et dans les autres matchs. L’Egypte a une très grande population, c’est le moment de démontrer l’engouement du football africain », a-t-il indiqué au sujet de la mobilisation qui laisse à désirer depuis le début de la compétition. Les stades ne sont jamais remplis hormis les rencontres des Pharaons.
La périodicité de la CAN, un vrai débat
Évoquant la périodicité de la CAN 2019 qui se joue en juin-juillet pour la première fois, Alou Cissé pense que cela reste un sujet d’actualité pour toutes les équipes. « La période de la CAN suscite toujours débat. Les joueurs, les grands qui jouent la Ligue des champions, seront emmenés à jouer la finale de la Coupe des champions qui se déroule au mois de juin. C’est une volonté que nous les joueurs avions à l’époque. On se disait que ce n’était pas possible de quitter nos clubs pour revenir et perdre nos places », a-t-il dit, estimant que c’est une première que cette compétition se tienne à cette période. Mais, reste à savoir si cela va continuer. « On est en Egypte et avec la chaleur, nos garçons perdent beaucoup d’eau. La réalité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Nos joueurs ont 60 matches dans les jambes », a précisé le technicien sénégalais qui affronte, ce vendredi (19h GMT), l’Ouganda, pour une place en quarts de finale.