Les partis politiques ont tous salué le report des élections locales prévues le 1er décembre 2019. Tous parlent d’un consensus fort autour de ce report.
« Le pôle des Non-Alignés considère que l’urgence et la priorité, c’est, de doter notre pays d’un code électoral consensuel à l’image de celui de 1992…Considérant qu’un tel objectif ne peut être atteint d’ici le 1er décembre 2019, date retenue pour les élections locales, le pôle des Non-Alignés estime que la prise en charge des intérêts supérieurs du Sénégal commande le report des élections et invite la commission politique à l’adopter de façon unanim
Macky et les opposants Decroix (au milieu) et Oumar Sarr (à droite)e » selon un communiqué rendu public hier mardi 16 juillet.
« La Commission politique du dialogue national, considérant l’importance des thèmes à aborder avant les élections locales prévues le 1er décembre 2019, a, au terme de ses débats, constaté un consensus fort sur la nécessité de reporter lesdites élections » selon le président de la commission cellulaire du dialogue national, le Général Mamadou Niang.
Toutes les parties s’accordent sur un manque d’objectifs. Mais ce que les partis ne disent pas c’est qu’ils sont fauchés pour les opposants et déséquilibrés pour les alliés au pouvoir.
En effet les opposants sont sortis lessivés de la présidentielle et peinent déjà à rembourser leur dette de campagne. Les remettre dans des locales où ils doivent briguer plus de 600 communes et 45 départements serait signifier leur mort financière.
Pour le parti au pouvoir, le coupable se nomme Macky Sall. Au sortir de la présidentielle, il a détruit son ossature et affaibli sa fondation en éliminant la primature et chamboulant son gouvernement, ce qui a fait que l’alliance au pouvoir a pris un sacré coup et le président lui-même s’est trouvé isolé. Partir à des locales serait incertain pour l’alliance qui risque de perdre la moitié de ses localités…