Parce que la confiance est dans leur camp
On ne le sait que trop bien : une victoire lors d’un Clasico n’a pas uniquement l’affaire de 3 points, mais représente bien plus pour les deux géants espagnols. En plus d’être un « match à 6 points » comme on les appelle, il s’agit d’un élément essentiel afin d’engranger de la confiance pour la suite de la saison. Et avec cette victoire, héroïque, acquise à la dernière minute, la confiance des Blaugrana sera boostée au maximum. Il suffit de voir les mines heureuses du trio offensif barcelonais pour en témoigner.
Côté madrilènes, l’ambiance est plus difficile, avec certaines remises en cause effectuée par les médias.
Parce que leur calendrier est le plus abordable
Avec leur succès au Bernabeù, les Catalans ont repris le trône de Liga, du moins provisoirement. En effet, les joueurs de Luis Enrique sont égalité de points avec la Casa Blanca, mais joueront un match de moins que leur rivaux d’ici au terme du championnat. Il leur faudra donc, en cinq journées, prendre trois points de plus que la bande à Zidane. Sur ses six derniers matchs, le club de Madrid se déplacera trois fois (La Corogne, Grenade, Malaga), alors qu’il ne reste que deux déplacements aux barcelonais (Espanyol et Las Palmas). De plus, les adversaires des madrilènes joueront leur survie en championnat, ce qui rendra sans doute leur tâche plus difficile que de jouer des clubs assurés du maintien et ne pouvant viser mieux que leur classement actuel.
De plus, le Real Madrid, qualifié en Ligue des Champions, aura un calendrier bien plus intense, avec sa confrontation avec l’Atlético Madrid en demie de Ligue des Champions qui leur fera jouer des matchs tous les trois jours début mai. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo devront faire attention de ne pas avoir la tête à la C1 trop tôt, sous peine de faux pas.
Parce que le Real n’est plus au mieux
Avec la défaite concédée face à son éternel ennemi, de vieux démons Merengue réapparaissent. La presse locale n’a évidemment pas été tendre avec son équipe, et tout le monde (ou presque) en prend pour son grade. Marcelo, non coupable d’une faute qui aurait probablement évité le but décisif de Messi, Ronaldo, une nouvelle fois invisible, Zidane, dont on reproche la tactique, Sergio Ramos, encore une fois trop agressif… Bref, plusieurs remises en question s’imposent. Il faudra suivre comment les individualités réagissent à ces questions posées, même si l’on connait la capacité de ces professionnels à passer à autre chose à vitesse grand V, on ne serait tout de même pas surpris de voir que ce match a laissé des traces pour cette fin de saison.