A l’heure du discours d’adieu de Barack Obama après huit ans de mandat, le New York Times revient, avec un brin de nostalgie, sur le parcours de ce locataire exemplaire de la Maison-Blanche.
Nous avons toujours su qu’il gardait la tête froide pendant que les autres la perdaient en rejetant la faute sur lui ; depuis la crise financière de 2008 jusqu’aux paroles, dures et inoubliables, qu’il a prononcées lors des funérailles des policiers tués à Dallas en juillet 2016.
Ce que nous ignorions, ce qu’il était impossible de prédire chez un homme aussi jeune et aussi peu habitué à la tâche impossible de vivre en permanence sous le regard du monde entier, c’était la façon dont Barack Obama allait se comporter comme père, comme mari, comme individu.
Un modèle de classe et de dignité Quoi que vous puissiez penser d’Obama en tant que chef de l’exécutif, il est difficile de soutenir qu’Obama l’être humain n’a pas été de bout en bout un modèle de classe et de dignité. Si, comme on l’a souvent dit à propos des premiers sportifs noirs à être reconnus dans leur discipline, il fallait être deux fois meilleur pour réussir, Obama par son comportement personnel a instauré une norme que peu de présidents ont pu prévaloir.
Avec courrierinternational.com