L’accusatrice de Ousmane Sonko, Adji Sarr a fait des révélations explosives devant les enquêteurs de la Section de recherches. Dans les moindres détails !
Dans le procès verbbal observé exploité par le l’Obs, elle raconte : « un jour, Ousmane Sonko s’est présenté à notre cabinet de massage pour des soins de son corps. Par hasard, c’est moi qui ai ouvert la porte et je me suis rendu compte que c’était le président Sonko. Il est donc directement parti dans la cabine sans passer par la salle d’attente. Il avait pris l’option du massage tonifiant, car se disant très fatigué ce jour-là. Je lui ai alors fait tout le massage. A la fin, je lui ai dit que le massage était fini, mais il était resté couché. Je lui ai encore répété : « Tonton le massage est fini ». Il m’a alors demandé si je le reconnaissais. J’ai dit non et je lui ai rétorqué que je n’avais pas besoin de le connaitre. Il m’a dit : « Je sais que tu m’as reconnu, parce que n’importe quelle fille aurait voulu être à ta place ». Il m’a demandé si je ne voulais pas quelqu’un qui me soutienne pour m’offrir de l’argent. J’ai encore répondu non et que si je voulais cela, je sais où l’avoir. Il m’a alors menacée de me faire perdre mon boulot. Il me dit que la seule manière de garder mon boulot est de le satisfaire parce qu’il était un client important de la boite et que si ma patronne venait de l’apprendre, je serai renvoyée », a raconté Adji Sarr.
Elle poursuit : « Ainsi, n’ayant pas le choix, je me suis déshabillée et me suis couchée sur la table où je lui faisais le massage. Je tiens à préciser que c’était la première fois que je faisais un rapport sexuel. Je ne me rappelle pas de la date des faits et je ne l’ai dit à personne. Le 21 janvier, le 31 décembre et le 2 février, il m’a obligée à entretenir des rapports sexuels avec lui. Ousmane Sonko a mon numéro mais il ne m’a jamais contacté. Je voulais ajouter qu’il ne s’est jamais protégé en entretenant des rapports sexuels avec moi ; Il me proposait toujours d’acheter une pilule ».
Adji Sarr a confié aux enquêteurs que Sono ne l’a jamais envoyée un message. Et a reconnu que c’est elle-même qui a demandé à la seconde masseuse de sortir parce que « Sonko m’avait fait signe pour qu’on soit seuls ».
Emedia