«Je l’ai remarqué qu’il y a des appels de l’extérieur pour la déstabilisation de la Gambie. Mais une confrontation militaire avec qui? Permettez-moi de dire très clairement: que nous sommes prêts à défendre ce pays contre toute agression et il n’y aura pas de compromis pour que « , à déclarer Jammeh lors d’un discours télévisé national le samedi.
« Nous sommes prêts à défendre ce pays contre toute agression et il n’y aura pas de compromis sur cette « , a-t-il ajouté. M. Jammeh châtié la CEDEAO pour son récent déménagement à intervenir dans l’impasse politique de la Gambie. Il dit la CEDEAO, n’a pas de mandat de se mêler dans l’impasse politique nationale interne de Gambie depuis dans ses propres mots du bloc ouest-africain à manifester son manque total de neutralité pour résoudre pacifiquement la question.
« Mon gouvernement Inshala ne sera jamais pour une telle confrontation, à moins que nous sommes obligés de défendre notre souveraineté. Ce qui est clairement incontestable est que la décision de la CEDEAO sur la situation actuelle de valider les résultats du 01 décembre par tous les moyens possibles est totalement illégale car elle viole les principes de non – ingérence des affaires intérieures des États membres, ce qui est une clause enracinée dans le traité de la CEDEAO. Il est en effet une déclaration de guerre et une insulte à notre constitution. Il est donc absolument inacceptable. Cette approche flagrante impartiale indique clairement que le rôle de la CEDEAO ne repose pas sur la poursuite de la justice dans la résolution de cette crise politique «, a regretté M. Jammeh.
M. Jammeh a rendu à Mustapha Carroyol, l’ancien président de la CEI pour avoir bien supervisé les anciennes élections. Il accuse le Président actuel CEI de tricheur.
« Je soupçonne le président de la CEI de falsification des résultats. Je ne tolérerai pas qu’on me vole», a déclaré Jammeh, comme il soutient que le seul moyen de sortir pour résoudre l’impasse politique actuelle est d’organiser de nouvelles élections. « Dans cette requête devant la Cour suprême, je ne fais que suivre les principes de la constitution de la Gambie et d’exercer mon droit d’appel comme un candidat«, a déclaré Jammeh.
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