« Nous sommes politiques et devons apporter une réponse politique à Y’en a marre… »

 

 

 

Les militants de l’Apr ne se sont, visiblement, toujours pas remis du coup de « massue », reçu de la part du Mouvement Y’en a marre. Depuis l’annonce de leur mobilisation, et après le paris, réussi, du rassemblement, les « apéristes », continuent de « mitrailler » Fadel Barro et Cie. Entre menaces et accusations, de la part du régime, y’en a marre est désormais dans le collimateur des tenants du pouvoir.

« Nous devons apporter une réponse politique à Y’en a marre et Cie« , estime Mor Ngom. Selon le membre du secrétariat exécutif national de l’Apr, lors de la manifestations du Mouvement Y’en a amarre, ce sont des politiciens « en perte de vitesse » qui y étaient présents. « Nous sommes politiques et devons y apporter une réponse politique. Ils ont dit qu’il n’y a pas de démocratie dans ce pays. Je prends tout le monde à témoin. Comment peut-on organiser une manifestation à la Place de la Nation et dire qu’il n’y a pas de démocratie dans ce pays?« , se demande Mor Ngom, dans l’Obs.

D’un autre côté, Moustapha Cissé Lô, Mimi Touré et Cie n’on pas raté l’opposition et Y’en a marre. Lors d’un meeting organisé, samedi, par les femmes de l’Apr de Diamniadio, les proches de Macky Sall en ont profité pour tirer à boulets rouges sur ces derniers. « Nous savons que la veille du rassemblement de Y’en a amarre, beaucoup de millions ont été distribués. Il y a eu bel et bien mobilisation, avec des cars et de l’argent pour chaque localité. Mais, cela ne nous ébranle guère, les sénégalais n’étant pas dupes et ne pouvant être manipulés par des corrompus« , estime Mousatpha Cissé Lô.

Souleymane Ndoye, député à l’Assemblée nationale de prendre sa dose: « nous sommes de la même génération, s’ils veulent vraiment s’opposer, ils n’ont qu’à descendre et s’engager sur le terrain politique. Tout ce qu’ils font n’est que de l’agitation. Et, nous commençons à en avoir marre de Y’en a marre« .

Mimi Touré, après avoir dressé un bilan satisfaisant du Gouvernement, de s’attaquer à l’opposition: « j’ai entendu dire qu’ils vont amener le vieux (Abdoulaye Wade) qui est en France. Sincèrement, ils doivent le laisser vivre tranquillement sa retraite politique. Car, si c’était leur père, ils ne le feraient pas« .

 

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