Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent, ses causes sont multiples et peu connues. Quelques facteurs de risque ont toutefois été identifiés, comme les antécédents familiaux, la sédentarité et une alimentation riche en gras saturés. Le lait est également pointé du doigt depuis que les scientifiques ont constaté une fréquence plus élevée du cancer du sein chez les populations buvant beaucoup de lait. Cette mise en cause est-elle fondée ?
Le lait sur la sellette !
Le lait symbolise la croissance et la pureté mais il fait aujourd’hui l’objet de suspicions. Des médecins l’accusent d’être pesant et trop gras pour le tube digestif mais aussi d’être lié à plusieurs maladies, des plus bénignes aux plus alarmantes : diabète, rhumatismes, otites, sclérose en plaques et cancer.
Le lait n’a plus bonne presse auprès des consommateurs, 16% des Français redoutent se effets sur leur santé et 20% se méfient de sa qualité. La polémique enfle, l’angoisse récurrente : boire trop de lait provoquerait le cancer. Les études scientifiques abondent dans ce sens. Dernière en date : celle menée par des scientifiques norvégiens qui établit un lien entre une consommation élevée de lait et le cancer du sein. Absorber trois tasses de lait par jour accroîtrait le risque de développer une tumeur, par rapport à une consommation quotidienne d’une demi-tasse ou d’une tasse entière.
Quel est le lien entre la consommation de lait et le cancer du sein ?
Même son de cloche pour cette étude américaine publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, menée auprès de 1900 survivantes au cancer du sein dont les résultats soulèvent des inquiétudes : la consommation de produits à base de lait entier par les femmes ayant survécu à un cancer du sein a été soupçonnée d’augmenter le taux de mortalité.
372 femmes des femmes suivies sont décédées et 189 sont mortes suite à une récidive du cancer du sein. Les femmes qui ont vaincu le cancer du sein et qui consomment quotidiennement lait entier, fromage ou autres produits laitiers entiers courent 49 % plus de risques de mourir des suites de leur cancer que celles qui consomment des produits pauvres en matière grasse.
Les statistiques révèlent des taux élevés de cancer du sein chez les patientes d’origine suédoise, finlandaise, britannique, canadienne et américaine. Des pays où le lait est fortement enraciné dans les habitudes alimentaires et dont la consommation par habitant dépasse 150 kg par an.
A l’inverse, les scientifiques ont constaté que le cancer du sein est quasi inexistant dans les pays les moins consommateurs. Il semblerait selon ces auteurs que les hormones et certains composants du lait aient des effets cancérogènes, il en va de même pour la vitamine D synthétique additionnée que les industriels additionnent au lait pour en améliorer la consistance. Le lien entre la consommation de lait et le cancer du sein pourrait également être dû au fait que le lait entier est plus riche en œstrogènes que les produits allégés. Or, nous savons bien que ces substances favorisent le développement de certains cancers.
Autres facteurs qui contribuent au développement du cancer du sein
Outre la consommation très controversée de lait, il existe des facteurs avérés mais modifiables qui contribuent au développement du cancer du sein, y compris : une faible consommation de légumes et de poisson, une ingestion excessive d’aliments transformés, d’alcool, de sucre traité et de viande de porc, sans omettre la sédentarité et l’obésité.
Nous n’avons pas très envie de croire que nos soutifs affriolants à push up ne sont pas sans danger. Plus qu’un souci de coquetterie, les soutiens-gorge ultra gainants, donc très serrés pourraient avoir des conséquences néfastes sur nos melons. Leur port trop prolongé limite la circulation des fluides lymphatiques de ce fait l’évacuation des toxines de cette partie du corps, aggravant ainsi les risques de développer un cancer du sein.
Une étude réalisée par l’Université de Harvard a démontré qu’une femme qui porte un soutien-gorge plus de 12 heures par jour s’expose à un risque accru de cancer du sein. Celles qui ne jurent que par les brassières ont 125 fois plus de risques que la moyenne d’en être sujette, sans oublier celles qui oublient de les enlever et dorment avec, qui elles, prennent 75 fois plus de risques.
A ce jour, le principal danger réside dans notre mode de vie et notre façon de nous alimenter. Une alimentation variée et équilibrée, la pratique d’une activité sportive ainsi que le maintien d’un poids santé sont de précieux atouts pour préserver sa santé.
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