Notre Assemblée nationale ne nous a donné point de motif de satisfaction en 2016.
Bien au contraire.
Fidèles à leur réputation d’absentéistes-applaudisseurs, nos députés ne nous ont gratifiés ni de propositions de loi, ni d’amendements, ni d’enquêtes parlementaires dignes de législateurs nationaux. A la place, nous avons eu droit à des injures, insultes, querelles, bagarres, comportements et attitudes de borne-fontaine.
Pire, l’Assemblée nationale a été épinglée pour détournements de deniers publics et fraude fiscale ; après contestations, déni et dénégations, elle a fini par payer au Fisc son dû détourné. L’Assemblée viole les lois qu’elle vote elle-même. Voter une loi pour tout un peuple et la violer soi-même est très certainement une marque d’hypocrisie. Si des soupçons de vol et détournement s’y ajoutent, on est bon dernier de la classe.
Pourtant, les occasions de briller ne manquaient pas pour nos parlementaires : lois pour protéger nos minerais des prédateurs locaux et internationaux, enquêtes pour faire la lumière sur les nombreux scandales de l’année, amendements pour améliorer les systèmes de santé, d’éducation, de transport et mieux encadrer les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. C’est manifestement trop que de leur demander tout cela, c’est-à-dire faire leur travail pour lequel ils nous coûtent seize milliards annuels.
Force est de reconnaître que cette douzième législature est un échec patent. Nous nous devons de le leur faire comprendre lors des législatives à venir en votant contre eux tous