Ce mercredi, la Cour suprême a rendu sa décision quant à la recevabilité de la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA), formulée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.
La Cour suprême a conclu à l’irrecevabilité de cette demande, soulignant qu’un simple citoyen ne peut présenter ce type de requête. La demande d’annulation avait été déclenchée en réaction à un décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA. Ce décret avait suscité des critiques de la part de Ndiaga Sylla et d’autres organisations liées à l’opposition politique.
Les critiques exprimées avaient éveillé des préoccupations quant à une éventuelle violation de la loi par le Président de la République. Selon les plaignants, le mandat de certains membres de l’équipe précédente n’était pas encore arrivé à expiration, constituant ainsi une infraction aux règles régissant leur nomination. De plus, ils avaient souligné l’affiliation politique antérieure d’un des nouveaux membres, ce qui aurait également été en violation des règles.