Le pouvoir n’est pas fait pour les faibles.
Les jeunes apéristes (Cojer Guédiawaye), la politique c’est leur violon d’Ingres.
C’est dans toutes les bouches, certainement puisé dans tous les cœurs. La nomination de mon frère Khafor Touré au Fongip comme Directeur technique des opérations par le Président de la République, semble être une bombe mise entre les mains de mes autres camarades de Parti. Avec ces législatives, ça sent le roussi et ça peut exploser à tout moment. Ma position a toujours été celle de l’éclaireur, être une sentinelle pour défendre à l’intérieur qu’à l’extérieur tous les dangers qui peuvent guetter mon Président. Et dans un passé récent l’histoire nous a appris que si les jeunes commencent à croire qu’un acte ou une décision est injuste, cela porte la responsabilité de la non-adhésion, du non-engagement ou du désengagement. SEM. Macky Sall Président de la république, très difficile de comprendre votre choix, pardonne-nous, si nous n’arrivons pas à lire entre les lignes. Personnellement cela ne me fait rien, car la foi que j’ai en vous est incommensurable, possible que vous l’aviez choisi par ses compétences à la matière. Et d’ailleurs vous êtes le Président de tous les sénégalais et vous avez le droit de nommer à qui vous semble le plus approprié. Mais ce n’est pas une raison d’oublier que cette jeunesse fait partie des lances de fer et qui ont cru en vous et joué leur partition pour que vous soyez à la tête du pays. Mon cher Président je me dois de vous dire, il faut qu’à un moment donné votre engagement envers cette jeunesse soit total, conclu pour l’éternité. Il faut que vous croyiez cela. Et c’est pourquoi j’aime que la politique soit un sacrement comme le mariage, un symbole qui dans les religions, quelles qu’elles soient, à une importance capitale. Car la politique est un moment de la vie. Si vous multipliez vos actions sans signification sacrée, elles ne seront jamais que des efforts sans avenir, et c’est une chose que je ne souhaite pas. Si vous n’aurez pas pris le risque, vous n’aurez pas. La politique est ce risque et ce pari qui vous obligent à aller jusqu’au bout de vos convictions, vous pouvez alors éprouvé qu’elle est la valeur et l’autre le découvre aussi. Et vous avez risqué et parié sur deux personnes dans notre département à savoir le coordonnateur des jeunes Départemental M. Mamadou Yaya Ba, et M. Khafor Touré tous les deux issus de la même commune et je vous en félicite. L’est il pour mes autres camarades j’en suis pas trop sur? Et d’ailleurs pour certains de mes camarades au fond de leur pensé la nomination du M. Ba à l’ARTP c’est juste une manière d’atténuer les foudres de la jeunesse, puisque vous êtes un stratège en matière de politique. Mon cher Président je vous garantis que cela n’a fait qu’empirer les choses, c’est pourquoi j’espère que mon appelle sera entendu au milieu de ce brouhaha. La désespoir et l’amertume de mes frères ont atteint leur paroxysme. Prenons l’exemple de la commune de Ndiareme Limamoulaye, depuis votre accession à la magistrature suprême point de promotion pour cette jeunesse ni même un financement, et cela est dans les gorges de mes frères et sœurs. Et avec toute franchise j’aimerais faire quelque chose pour eux et nous osons espérer que cela viendrait de vous. Monsieur le Président, force est de reconnaître que cette jeunesse est la plus saine, la plus sereine, la plus calme voire même la référence en terme de comportement, et c’est une jeunesse qui a placé sa entière confiance en vous. En guise de conclusion mon très cher et aimable President, la jeunesse de Guediawaye est celle qui, en présence d’un profit à retirer, se rappelle la justice ; qui, en face du danger, risque sa vie, qui, même après de longues années, n’oublie pas ses engagements, celle-là peut aussi être considéré comme une jeunesse accomplie et loyale.
Par Abdoulaye Scroafa Sow, responsable politique,
membre de la cojer Départementale de Guédiawaye,
membre de la cellule Républicaine d’information et de la communication (CRIC)
