Le rapporte d’Amnesty international publié jeudi est accablant pour l’armée nigériane et les milices armées du Nigeria.
Le rapport révèle, avec plus de 250 entretiens à l’appui, le témoignage de femmes violées par des soldats en échange de nourriture, et plusieurs autres mortes de la faim dans les camps de déplacés. Les camps répertoriés sont localisés dans l’Etat de Borno, à Bama, Banki, Rann et Dikwa, rapporte africanews.com
«Tu voyais un soldat avec de la nourriture dans sa main et il disait : «Si tu m’aimes, prends cette nourriture». Puis, ils ajoutaient : «Venez avec nous», nous pensions à nos enfants qui pleuraient pour la nourriture. Si tu acceptais la nourriture, ils revenaient pour avoir des relations sexuelles avec toi, et si tu refusais, ils te violaient de force», témoigne une victime.
Le niveau critique de la pénurie de nourriture a entraîné la mort de plusieurs milliers de personnes déplacées. L’ONG dénonce toutefois l’impunité dont bénéficient les auteurs de tels actes. Par contre, le gouvernement nigérian accuse l’ONG Amnesty International de vouloir déstabiliser le pays, écrit africanews.com.