Plus de 100 jeunes femmes qui avaient été enlevées d’une école à Chibok, au nord-est du Nigeria en 2014, vont démarrer un cours spécial à l’Université américaine de Yola, dans l’État d’Adamawa.
Le gouvernement a organisé mercredi soir une fête d’adieu dans la capitale, Abuja. Aisha Alhassan, le ministre des Affaires féminines, qui les a vues partir, s’est réjouie de ce développement.
« C’est une soirée très heureuse … car quand ces filles sont revenues, elles étaient tellement traumatisées qu’elles ne croyaient pas qu’elles étaient libres », a-t-elle déclaré, rapporte BBC Afrique. Selon elle, ces jeunes femmes avaient des cauchemars et souffraient de beaucoup de traumatismes.
Après leur libération au mois de mai dernier, elles étaient prises en charge par l’État et ont reçu des conseils et des secours qui les ont permises de se remettre de leur traumatisme.