Une semaine après l’attaque d’une école à Dapchi dans le nord-est du Nigeria, et après six jours de silence et de confusion, le nombre de jeunes filles disparues se précise enfin. Le gouvernement a confirmé dimanche que 110 étudiantes étaient manquantes après l’attaque de leur établissement par des membres supposés du groupe jihadiste Boko Haram.
Cent-dix étudiantes portées disparues : le ministre de l’Information, Lai Mohammed, a annoncé ce chiffre dimanche 25 février en fin d’après-midi. Accompagné d’une délégation gouvernementale, il a rencontré les représentants des principales parties prenantes à Damaturu à une centaine de kilomètres au sud de Dapchi.
Le chiffre a pu être établi au terme d’une rencontre avec le principal de l’école, les représentants des familles ainsi que des agences de sécurité. Une première délégation avait été envoyée jeudi à Dapchi même, où l’attaque a eu lieu.
Il aura fallu presque une semaine pour confirmer le nombre de disparues. Vendredi une première liste avait été établie par les parents, compilant 105 noms seulement.
Une semaine après les faits, l’attaque n’a toujours pas été revendiquée. Tout le monde soupçonne l’organisation terroriste Boko Haram, responsable de la disparition des lycéennes de Chibok il y a quatre ans. Mais pour certains observateurs, l’enlèvement pourrait également avoir été perpétré par un réseau criminel motivé par la perspective d’une rançon juteuse.
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