L’émigration continue de faire des victimes dans un silence assourdissant des gouvernants du monde.
Après les eaux, c’est le désert qui est en train de multiplier le nombre des morts. Avant-hier mardi, plus de 50 migrants sont entre la vie et la mort dans le désert du Sahara du nord du Niger, renseigne Reuters qui reprend des travailleurs humanitaires et des responsables locaux.
Selon ces derniers, ces migrants, plus de plus de 70 migrants au départ, étaient au bord de trois camions pick-up et ont été abandonnés dans le désert par leurs chauffeurs.
Vingt-trois des migrants ont survécu après avoir rejoint une ville voisine pour obtenir de l’aide, a déclaré l’Organisation internationale pour les migrations dans un communiqué de presse, repris par Reuters.
Le même communiqué indique que « les survivants provenaient du Nigeria, de la Gambie, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal ». « Les migrants ont été abandonnés à environ 50 milles de Siguidine », a déclaré à Reuters, un préfet du département de Bilma au Niger.