Depuis qu’elle a été nommée Présidente du Conseil d’administration de la Société des droits d’auteur et droits voisins (Sodav ) Ngoné ne s’est faite distinguée que par des sorties médiatiques fracassantes contre le Directeur de cette boîte, Bouna Manel Fall.
Un agrégé auquel elle reproche une « insubordination » et qui lui a rappelé son ignorance dans le domaine du management. Elle a fait prononcer sa révocation, mais M. Fall a saisi le ministre de tutelle, Mbagnick Ndiaye, qui a préféré sans remettre au chef de l’Etat. Un précédent dangereux. Car Mbagnick a fui ses responsables devant une banale affaire. Puisque si ce sont des « fautes lourdes » que Ngoné reproche à Bouna, elle a toute la latitude de le virer et de saisir les tribunaux compétents. Mais Mbagnick a reculé pour refiler la patate qu’il craint à l’époux de celle qui l’a nommé, parce que le Ndour de Ngoné n’est pas le Ndour de Sitor. C’est sa famille qui caporalise le showbiz sénégalais. Son frère est également patron de presse et ministre conseiller, qu’évite même de fâcher Macky Sall. C’est ce que comprenant, Mbagnick n’a pas tenu à se mêler de l’affaire qui suscite le courroux des Ndour, qui se sont éparpillés dans toutes les formations politiques du pays, qui comptent et qui sont redoutés et courtisés par les musiciens et politiciens du pays. Mbagnick ne pouvait donc que reculer. Ainsi Manel, malgré d’être Un Fall descendant d’un Manel et bardé de diplômes est certain de plier bagages ; même s’il n’a pas tenu à observer le silence que Mounirou Sy, qu’il a remplacé. Celui-ci, en dépit d’être « constitutionnaliste » avait accepté d’être même taxé de voleur, sans broncher. Manel a lui résisté à Ngoné pendant trois mois. Mais, son renvoi est juridiquement fondé et ne peut qu’être qu’avalisé par la Présidence, où son frère aîné est autour de la table.