Mardi 20 mars 2018, lors de la 8e conférence sur le Negev, consacrée au développement de la région Sud d’Israël, Benjamin Netanyahu a dérapé en évoquant l’efficacité d’une barrière électronique implantée entre l’Égypte et Israël.
« Sans cette barrière, nous serions confrontés à de graves attaques de terroristes du Sinaï, et, pire, à une arrivée massive de migrants africains illégaux« , indiquait le premier ministre israélien. Le ministère israélien de l’Intérieur estime à 42 000 les migrants principalement d’origine soudanaise ou érythréenne présents sur son sol depuis 2007.
« Nous parlons d’un Etat juif et démocratique mais comment assurer qu’il reste juif avec 50 000 ou 100 000 migrants par an ? » renchérit Benjamin Netanyahu précisant « un million, un million et demi et on peut fermer la baraque (…) au lieu de fermer la baraque, on a installé une barrière et, en même temps, dans un souci de sécurité, nous investissons massivement dans les infrastructures. »
Opérationnelle depuis 2014, cette barrière électronique de 242 km de long (de la pointe sud de la bande de Gaza à la ville d’Eilat) a pour vocation de bloquer l’immigration clandestine, les trafics de drogue et d’armes et les infiltrations de terroristes.
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