quelques heures de son premier spectacle au Théâtre National Daniel Sorano, célébrant 14 ans d’une riche carrière, la « Reine du Ngoyane », Ndèye Diouf Mou Serigne Fallou, a fait le point sur sa vie dans les colonnes de « L’Observateur »
« Je sais d’où je viens et où je vais. Quand ma mère est décédée, je suis venue à Dakar pour trouver du travail. J’y ai rencontré d’énormes difficultés. J’y ai travaillé comme ménagère ne gagnant que 20.000 F Cfa par mois. C’était en 1992. J’ai galéré mais je n’avais pas le droit de dévier du droit chemin. Ensuite, j’ai fait du commerce entre la Gambie, le Mali et le Sénégal. Ma devise est qu’il faut toujours croire en soi. Seul le travail permet de subvenir à ses besoins. Une femme doit savoir où poser les pieds pour être respectée. Il faut toujours se battre dans la vie. En 1992, je traverser le pont, qui était en construction, pour aller aux Parcelles Assainies, travailler comme bonne. En 2016, on parle de Ndèye Diouf qui se produit à Sorano, conduisant une 4×4. Il faut être simple dans la vie. On a tous un passé ».
Par ailleurs, Ndèye Diouf, 47 ans, n’a pas encore pouponné, mais ne désespère pas de goûter aux joies de la maternité
« Je n’ai toujours pas d’enfant, mais je ne désespère pas malgré mon âge avancé. Je rends grâce à Dieu, il décide de tout »