Dakaractu: Mme Nero, votre désormais ex mari a fait une sortie inopinée dans la presse, disons un plaidoyer pathétique dans les colonnes de l\’As, pour réclamer son fils, le vôtre. Que s\’est-il exactement passé?
N\’dèla Madior Diouf: Il s\’est agi d\’une affaire privée que j\’ai voulu gérer dans la plus grande discrétion. Malheureusement, Nero qui a complètement perdu la tête, a pratiquement fait le tour de nombre de rédactions de la place, avec l\’appui de journalistes identifiés qui travaillaient avec moi et que j\’ai virés. Nero a fait ce tour des rédactions pour dit-il, réclamer son fils. Partout où Nero a été, il a été éconduit comme un malpropre. Car, les gens, je veux dire certains de vos confrères ne sont pas dupes. Je veux dire par là, qu\’après l\’avoir religieusement écouté, ce qui est tout à fait normal, vos confrères, du moins nombre d\’entre eux se sont rendus compte que sa version est tirée par les cheveux, cousu de fil blanc. C\’est malheureux. C\’est un manipulateur du pire acabit, qui a réussi, par je ne sais quelle raison, à emberlificoter votre confrère. Lequel, pour votre information m\’a appelée au téléphone. Je lui ai bel et bien dit que je ne souhaite pas étaler cette affaire privée sur la place publique, ne serait-ce que pour mon enfant qui n\’a que deux ans et demi.
Pour la petite histoire, j\’ai voulu être sympa avec votre confrère à qui j\’ai exactement dit au téléphone: \ »je vous explique off the record ce qui s\’est passé avec Nero, car j\’ai déposé une plainte au niveau de la DIC et je ne veux pas violer le secret de l\’instruction.\ » Il m\’a répondu ok, madame. Mais, grande a été ma surprise de voir qu\’ils ont barré hier leur Une avec ma photo et celle de Nero. D\’ailleurs, je vais régler cela, mais je me garde de dévoiler comment. Pour en revenir avec Nero, je vous dis, il est d\’une jalousie maladive. Il ne supportait pas, je le conjugue à l\’imparfait, qu\’un homme fût-il mon employé, les animateurs m\’approchent. Il devenait invivable dès qu\’un homme m\’approche, ou discute avec moi.
Dakaractu: Cela prouve donc qu\’il vous aime…
N\ »dèla Madior Diouf: (Elle coupe) Non, non, non, a contrario il est déséquilibré. A preuve, vous ne me croirez certainement pas, mais il boudait mon véhicule de type 4 x 4 par simple jalousie, bref tout ce que je me procure pour me faire plaisir ou pour rendre mon environnement commode. Vous voyez un peu, quel genre d\’homme il est. Il me rendait la vie infernale. Et puis, qui me connait sait que modestie mise à part, je suis self made woman. Avec l\’appui d\’Allah, N\’dèla Madior s\’est faite toute seule. J\’ai trimé dur avant d\’en arriver à ce stade. Je positive tout le temps, je veux progresser. Je souhaite que mon entourage en fasse de même; vous voyez que je viens d\’investir Saly avec une nouvelle station et je compte en ouvrir autant dans toutes les régions du Sénégal. Je veux participer à l\’émergence de ce pays, aider les jeunes, mes proches,… Contrairement à ce Nero qui est agressif, impulsif…Je ne saurais trouver les mots justes pour le qualifier. Il s\’est permis de venir ici à Saly, dans mes nouveaux locaux abritant ma nouvelle station de radio pour se permettre d\’attaquer un de mes employés répondant, pour votre info, au patronyme de Mohamed Sankharé dit \ »Mouride\ ». Lequel, revenait de la plage. Nero, qui était en train de faire la ronde, l\’a attaqué pour prendre de force mon enfant que \ »Mouride\ » portait sur ses bras.
Dakaractu: Mais, Moïse (ndlr: leur enfant) est également son fils, Madame…
N\’dèla Madior Diouf: Certes, mais vu la manière cavalière de procéder, il a tenté d\’enlever de force l\’enfant. D\’ailleurs, j\’ai encore été hier à la DIC pour leur faire la remarque, porter plainte de nouveau pour tentative d\’enlèvement d\’enfant. Et, j\’espère au moins que justice sera faite. Car, nous sommes dans un état de droit et ce Nero, je vous le répète est un manipulateur qui a voulu profiter de ma richesse.
Dakaractu: Comment cela, soyez plus explicite?
N\’dèla Madior Diouf: En fait, contrairement à ce que d\’aucuns peuvent penser, Nero vivait sous mon toit et il profitait de moi, de mes richesses. Je m\’explique : souvent, je crée des projets lucratifs comme par exemple cette nouvelle station de radio et il profitait comme pas deux de cette aubaine. Par amour, je l\’ai pris entièrement en charge pendant tout ce temps. Je vous dis, c\’est un goinfre. Il passe son temps à s\’empiffrer. Il bouffait un poulet entier par jour et grossissait de jour en jour à mes frais.(éclat de rire). Je vous épargne les sommes astronomiques qu\’il empochait; je dirais plutôt qu\’il me chipait mes revenus pour aller faire sa bamboula avec d\’autres filles. En fait, je lui avais fait une procuration sur nombre de mes biens. Il pensait que je n\’étais pas au courant mais, c\’était mal me connaitre.
Dakaractu: Dans quelles circonstances avez-vous connu Nero?
Ndèla Madior Diouf: En réalité, en tant que chef d\’entreprise, je m\’étais inscrite sur un célèbre site de rencontres, \ »Meetic\ », je vais leur envoyer demain la note pour la pub gratis (rires). En s\’inscrivant sur ce site, l\’objectif était d\’élargir mon réseau relationnel. Où est le mal de s\’inscrire dans un site pareil? C\’est pratiquement toutes les franges de la société qu\’on retrouve dans les réseaux sociaux comme ledit site, Face book, etc… Au détour d\’un clic, en un tour de main, nous nous sommes connus et le fil du contact est noué. Au début, il était sympa, attentionné,…mais aussitôt que le mariage est consommé il dévoile sa vraie face. Nous sommes sortis quelques temps avant de nous marier, mais je regrette énormément d\’avoir connu cet homme.
Dakaractu: Pour vous prendre au mot, vous ne voulez plus de lui, mais, convenons-en, la justice ne vous a pas encore donné le droit d\’assurer la garde de l\’enfant?
N\’dèla Madior Diouf: C\’est d\’ailleurs l\’une des causes ayant motivé mon choix de me séparer de lui. Il ne surfe que sur l\’illégalité. Il est actuellement en situation irrégulière au Sénégal. Il m\’a de tout temps dit que ce mariage n\’a pas de base légale, car on devait le déclarer au Portugal, son pays d\’origine. Par souci de légalité, je n\’ai pas hésité à me rendre là-bas, chez lui au Portugal, à deux reprises, mais il faisait la sourde oreille à chaque fois que je lui rappelais ce devoir de déclarer notre mariage.
Aussitôt revenue au Sénégal, je me suis résolue à le conduire à la mairie de Grand-Dakar, habilitée à délivrer ce genre de documents pour les mariages mixtes. Ce, après lui avoir fait comprendre que ce n\’est pas une fin en soi et qu\’on pouvait au moins déclarer notre union coutumière. Car, j\’ai pu me renseigner auprès d\’officiers d\’état civil et il m\’a été donné d\’apprendre qu\’un mariage coutumier qui n\’a pas été constaté par un officier d\’état civil peut être ultérieurement enregistré par les services de l\’Etat civil. J\’ai compris tardivement qu\’il a juste voulu avoir la nationalité Sénégalaise en m’épousant. Je vais d\’ailleurs accélérer la procédure de divorce.
Dakaractu: Mais, Madame, il dit que vous lui refusez l\’accès de l\’enfant, or…
N\’dèla Madior Diouf: (Elle coupe) Désolé, mais c\’est archi-faux. Je ne lui ai jamais interdit de voir l\’enfant, comme il le soutient partout. Je vous dis que c\’est un manipulateur. Il a vu le jour avec une langue mielleuse. Il est coutumier des faits. Il a l\’habitude de bouder, pour moins que rien. Souvent, il allait voir mon papa (ndlr: Pr Madior Diouf) pour lui parler de nos différends. Et, je me pliais sans sourciller aux recommandations de papa. Mais, comme disait l\’autre, si je ne me trompe Abraham Lincoln, je cite : \ »on peut tromper tout le monde une partie du temps. On peut tromper une partie du monde tout le temps. Mais pas tout le monde tout le temps.\ »
Dakaractu: Supposons qu\’il revienne à de meilleurs sentiments, je veux dire qu\’il fasse son mea-culpa…
N\’dèla Madior Diouf: Ohhh, basta! C\’en est fini pour de bon avec ce manipulateur; qui a voulu profiter de ma richesse. Aujourd’hui, nul besoin d’accumuler des diplômes au fond de ses tiroirs pour savoir que le bonheur est pluriel, qu’il se bonifie d’une multitude de petits épisodes. Et des épisodes, j\’en ai vécu. Tristement, d\’ailleurs. J\’en ai vécu, en un mot, une pluie torrentielle de désaffections mais également de regrets.
Dakaractu: Donc, la porte est grandement ouverte aux prétendants qui ne doivent pas manquer?
N\’dèla Madior Diouf: (Tournée de rires) Soit, mais je saurai distinguer la bonne graine de l\’ivraie.
Dakaractu: Comment définissez-vous l\’homme idéal?
N\’dèla Madior Diouf: (Hésitations) Il doit être galant, attentionné, il doit être propre, élégant, sûr de lui au travail, doux et prévenant avec sa famille. Il doit avoir un caractère égal et enjoué, il sait se faire obéir dans son foyer, mais surtout s\’impliquer dans l\’éducation de sa progéniture. Il doit être un vrai mec, généreux qui aime surprendre agréablement. Il ne doit pas tromper sa femme, suivez mon regard (nouvelle tournée de rires)…