Robert Mugabe a demandé le rétablissement de la peine capitale après qu’un fonctionnaire du ministère de la Justice a révélé, le mois dernier, que plus de 50 personnes avaient demandé à exercer le métier de bourreau.
La dernière exécution au Zimbabwe a eu lieu en 2005, lorsque son bourreau est allé à la retraite. « Rétablissons la peine de mort. Les gens jouent avec la mort en s’entretuant. Est-ce la raison pour laquelle nous avons libéré ce pays ? » a commenté M. Mugabe lors de l’enterrement de l’un de ses alliés politiques, à Harare, la capitale.
« Nous voulons que ce pays soit une nation pacifique et heureuse, pas un pays avec des gens qui s’entretuent », a-t-il ajouté le chef d’Etat âgé de 93 ans.
L’agence Associated Press affirme, en citant des statistiques officielles, que plus de 90 prisonniers sont dans le couloir de la mort au Zimbabwe.