Moustapha Diakhaté Symbole d’une législature calamiteuse

Moustapha Diakhaté Symbole d’une législature calamiteuse

Heureusement ! Cette 12ème Législature prend fin après avoir donné à l’Institution parlementaire du Sénégal une image honteuse. Trois Moustapha, Niasse, Cissé Lo et Diakhaté, y ont joué un rôle dépité par les citoyens. Jamais cette Institution n’a été aussi remplie d’insulteurs à gage, de flibustiers, de stipendiés, de conspirateurs et de maestros de bourdes qui ne se singularisent que par la pagaille. Si ce n’est pas un vieux Niasse qui donne une parodie d’autorité, c’est un Cissé Lo qui hurle ou un Diakhaté qui explose en gaffes.

Moustapha Diakhaté Symbole d’une législature calamiteuse

Et ce Diakhaté vient encore de provoquer la colère de toute la Communauté musulmane en prônant la suspension de la dévote retraite qui se tient à Médina Gounass depuis des décennies. Ce gaffeur méritait peut-être d’être Président de Groupe parlementaire pour son activisme. Mais le Sénégal ne le mérite pas pour présider une majorité parlementaire car de sa bouche ne sort que du chienlit et des gaffes.

Les mille bourdes d’un rustique

Tout ça c’est Macky. En Janvier 2012, Moustapha Diakhaté a démissionné de l’APR en considérant que c’est un simple Fans Club de Macky. Mais une fois Macky élu, il rôde alentour de Madame qui fait de lui Vice-président de sa Fondation avant d’intercéder pour qu’il soit député. Aujourd’hui, ce Diakhaté qui n’est de nulle part car n’ayant aucune base politique dans ce pays, porte un immense préjudice non seulement à l’APR et à Macky, mais à toute l’Institution parlementaire. Il est un député qui ne s’accommode ni des principes socioculturels du Sénégal, ni des normes règlementaires des communautés religieuses, ni de valeurs républicaines. Il est hors du climat actuel de la civilisation. Rustre et rustique, il n’a rien d’un homme politique policé, étant agreste et bucolique. Avec son débit vocal du 16ème siècle, il s’impose en grenier de stupidités. Il rage contre religieux, Ministres, opposition, collègues députés et Société civile, avec une indigeste spirale d’incongruités. A la veille du Référendum de 2016, il crépite contre les Chefs religieux du courant du Non, les qualifiant de militants encagoulés de Boko Haram. Puis, pour endiguer Ousmane Sonko, il demande l’interdiction des Hauts-fonctionnaires de faire la politique, oubliant ceux de l’APR comme Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne et autres. Il oublie même que des Magistrats ont enfreint la loi en s’engageant dans l’APR pour des sinécures. Et il avoue la calamité de cette Législature en déclarant ne vouloir plus devenir député. Quels flagrants délires !

Homme de flagrants délires

Folie ? Inculture ? Légéreté ? Quel bouleversement intérieur a encore égaré la langue du taciturne Moustapha Diakhaté pour demander la suspension du Daaka de Médina Gounass qui réunit des milliers de Musulmans pour une réclusion de prière et de sollicitation de la Grâce divine ? Avec l’incendie meurtrier qui y a eu lieu, il ne prend pas ses responsabilités de parlementaire pour proposer une politique de sécurisation. Il suggère plutôt une suspension de cette manifestation religieuse initiée par le Mystique Thierno Mouhamadou Saidou Ba (1900-1980). Certes, cette stupidité n’est pas un flagrant délit, mais c’est un flagrant délire, celui d’un marginal qui subit, sans s’en rendre compte, un trouble schizophrénique provoqué par l’Avoir et le Pouvoir.

Après avoir plusieurs fois révolté Touba, il agace aujourd’hui Médina Gounass par une position en déphasage avec celle de la Nation. Cette position marginale révèle en lui une folie délirante dont les symptômes sont ces altérations du fonctionnement cérébral de sa pensée. Ce Moustapha Diakhaté n’arrive jamais à se contrôler et à contrôler sa parole. Son manque de retenue, ses propos marginaux, ses humeurs dysphoriques et sa propension à réagir aveuglément, sont illustratifs d’un esprit parlementaire et politicien abêti qui ne cesse de faire des gaffes. Et le Sénégal n’a pas besoin de gaffeurs !

Un Parlement à nettoyer

Le cas Moustapha Diakhaté et la pagaille qui a régné à l’Assemblée nationale exigent que cette Institution soit nettoyée et débarrassée de ces aventuriers, de ces boulimiques et de ces députés du hasard, incultes, arrogants, inconscients de leurs missions, absentéistes, cumulards et somnambules et gaffeurs. Cette 12ème Législature est un échec attentatoire à la démocratie, à la République et à l’Histoire. Une Assemblée nationale qui ne paie pas ses impôts, des députés qui s’y insultent, un travail parlementaire bâclé, une conspiration politicienne permanente, des valeurs républicaines bafouées, un Président qui radote, voilà l’Assemblée nationale du Sénégal qui n’a rien apporté à la Nation si ce n’est bouffer l’argent du contribuable. Et le Président du Groupe parlementaire majoritaire est un gaffeur hors-pair ! Les bassesses et les servilités ne cessent d’y renforcer les ignominies. C’est une Assemblée nationale à nettoyer impérativement car elle est plus un résultat historique qu’un fait politique du hasard. Elle doit d’un côté s’identifier avec le Temps et d’un autre côté avec le Peuple !

Le Piroguier

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