En marge de la cérémonie d’ouverture de la réunion délocalisée de la commission Mixte de la Cedeao, le président du Parlement de l’institution sous régionale suscitée, Moustapha Cissé Lô, a bien voulu se prononcer sur l’actualité politique nationale polluée par le débat controversé sur le parrainage.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal prend position en soutenant la thèse du pouvoir sur le parrainage non sans appeler à durcir les conditions pour être candidat à la Présidentielle.
Selon l’honorable député Moustapha Cissé Lô, «le parrainage permettra d’éviter une pratique qui donne lieu à un nombre pléthorique de candidats qui n’ont aucune base politique comme, c’était le cas, lors des élections Législatives où il y avait 47 listes et que la plupart d’entre eux , de grandes gueules devant l’éternel, ont été repêchés par le système du plus fort reste».
Et El Pistolero d’amender le système du parrainage.
«Je suis d’avis qu’il faut revoir ce système. Je demande que dans la loi en question, que soit bien mentionnée que la base des calculs soit: les 1 % des électeurs inscrits sur la liste de la dernière élection nationale. En ce qui concerne le système de contrôle et l’organe de contrôle, cela peut faire l’objet de débat et, ensuite, le président de la République fera le décret d’application en fonction des consensus trouvés», s’est expliqué le baron du parti présidentiel.
Au finish dira Cissé Lô :«Ma position sur le parrainage sera toujours celui de mon parti, l’Apr. Le parrainage n’est pas une nouveauté dans notre système démocratique. Au Mali, il faut dix(10) députés, vous voyez-ça! Il nous faut donc rationaliser notre système. Il y a, aujourd’hui, un nombre pléthorique de partis politiques(299) dans notre pays. Il faut qu’on se regarde les yeux dans les yeux et dire les choses comme telle».