A la séance consacrée aux questions d’actualité, le Premier ministre Mohamed Dionne, s’est exprimé sur l’avis du groupe de travail de l’Onu sur la détention arbitraire. Mais pour le chef du gouvernement, « le groupe de travail sur les détentions arbitraires n’est pas un tribunal ». Et précise que, face aux parlementaires, que « le groupe de travail n’a pas dit que la Crei n’existe pas, il n’a pas dit de libérer Karim Wade. Il s’est prononcé sur certaines périodes de détention et c’est par rapport à la deuxième mise en demeure ».
« Ce groupe formulait des décisions exécutoires. Ce n’est plus le cas à la demande des Etats parce que le droit international ne peut pas comme ça venir avoir force de loi surtout en matière pénale. Pour ce que j’en sais, dans le système des Nations unies, ce groupe de travail ne formule pas des décisions mais des opinions », explique M. Dionne.