Mardi dernier, Université Gaston Berger (Ugb). Un gendarme prend une arme dans une voiture. Il tire un coup de sommation et dirige son arme vers les étudiants qui manifestent. Il ouvre le feu à nouveau. Fallou Sène est touché.
Membre de la coordination des étudiants de l’Ugb, Mapal Sambou, qui rejoue le film de la mort de son camarade dans L’Observateur, il y a une semaine, affirme que la victime était encore vivant après qu’il a été atteint par balle. Et que s’il a succombé c’est par défaut de prise en charge.
« Avec une éponge et un morceau de tissu, des camarades ont tenté d’arrêter le saignement. En vain, se désole Sambou. Je pense que si Fallou avait bénéficié d’une prompte et sérieuse prise en charge, il allait survivre. Nous avons posé une pierre sur le lieu du meurtre. Nous comptons y ériger une stèle à la mémoire de Fallou. »