Ce lundi, trois ouvriers, qui travaillaient sur un chantier de la Sen ‘Eau, ont péri durant les travaux. Joint par IGfm, Ndiaya Diop, le Directeur de la Communication de l’entreprise s’est expliqué sur le drame.
Un agent de Sen Eau deux prestataires
Ce qui est arrivé c’est l’enquête qui va pouvoir nous le dire. La gendarmerie s’est saisie de l’affaire de même que le procureur. Mais nous avons constaté que nous avons perdu trois hommes aujourd’hui. Il s’agit d’un agent de Sen Eau, un plombier, et de deux prestataires. Deux manœuvres qui appartiennent à une entreprise qui accompagne Sen’Eau dans ses travaux.
Ce qu’ils faisaient
Ils étaient en train de faire ce qu’on appelle un travail de routine, pour essayer de fluidifier la circulation de l’eau. Ils étaient au niveau d’un regard sur la route de Joal, vers Mbodiène, pour changer une ventouse. Une ventouse sert à libérer l’air qui est emprisonné dans le réseau, qui peut être un goulot d’étranglement pour la circulation de l’eau.
Donc c’est une opération banale et routinière, qui n’est pas du tout dangereuse. Malheureusement on ne sait pas ce qui s’est passé. Mais, ce qu’on nous a dit, c’est que le chef d’équipe qui les accompagnait les a laissés sur place pour leur dire ‘‘je vais aller fermer une vanne à côté et vous rejoindre’’. A son retour, il les a appelés il ne les a pas vus, il a jeté un coup d’oeil dans le regard et il s’est aperçu qu’il y avait des corps. Il a appelé au secours. En tout cas, nous on a été informés comme ça. La gendarmerie est au courant et fait son travail. Donc nous attendons les résultats de l’enquête.
Des soldats de l’eau…
Ce métier que nous faisons ne connait pas de jour férié ni de jour ouvré. Quel que soit les conditions dans lesquelles nous devons travailler, pour satisfaire la demande en eau, nous ne ménagerons aucun effort. Ils étaient en train de travailler. Nous les considérons comme des soldats de l’eau morts sur le champ de bataille, si on peut le considérer ainsi.
Le soutien de Sen’ Eau
Ils étaient en train de faire des efforts, des manœuvres pour amener de l’eau vers Joal. Tout le monde sait que Joal est une zone déficitaire. Malheureusement ils ont connu cet accident tragique qui leur a couté la vie. Nous nous inclinons devant leur mémoire. L’entreprise fera tout ce qui est nécessaire pour soutenir leur famille, leurs proches et leurs collègues.
IGFM