Le match Japon-Sénégal de ce dimanche comptant pour la deuxième journée de la Coupe du monde 2018, dans le groupe H, sera dirigé par un trio italien. Gianluca Rocchi (image) sera l’arbitre central. Il sera assisté d’Elenito Di Liberatore et de Mauro Tonolini. Le 4e arbitre s’appelle Abdulrahman Al Jassim. Il est du Qatar.
Si le choix peut paraitre bon, il faut tout de même être méfiant, car Gianluca Rocchi a un passé dans l’arbitrage qui peut inciter à la méfiance. Même s’il a supplanté le numéro de l’arbitrage M. Rizzoli qui avait officié lors de la dernière finale du mondial en 2014 entre l’Argentine et l’Allemagne, il reste que M. Rocchi a trainé des casseroles dans sa carrières et pas des moindres.
Le passé troublant de M. Rocchi
A 44 ans, Giannluca est précédé d’une solide expérience et était notamment au sifflet de la dernière Supercoupe de l’UEFA à Skopje, entre le Real Madrid et Manchester United (2-1). Il avait également été retenu pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012, ou pour la dernière Coupe des confédérations. Le Transalpin a donc l’habitude des rencontres à enjeux et à fait ses preuves. International depuis 2009, l’année où il est par ailleurs sacré meilleur arbitre en Italie, Rocchi est aussi passé par des moments difficiles.
Ainsi, en 2006, son nom apparaît dans l’affaire du Calciopoli touchant la Serie A, un scandale tournant autour de la désignation des arbitres et qui avait notamment abouti à des sanctions contre la Juventus et l’AC Milan. La Juventus d’ailleurs avait été reléguée en deuxième division à cause de ce scandale, Luciano Moggi son président de l’époque banni à vie du football italien.
La prestation de M. Rocchi lors d’un match entre le Chievo Vérone et la Lazio de Rome avait été ciblée, lui qui avait expulsé deux joueurs de la formation vénitienne, lui refusant aussi un penalty. Quatre ans plus tard, il sera aussi suspendu par sa hiérarchie après une prestation catastrophique en Serie A, lors d’un choc entre le SSC Naples et l’Inter Milan, se rendant coupable d’avoir accordé un penalty imaginaire aux Napolitains, pour une faute présumée commise en dehors de la zone de vérité… Et en 2014, il avait été mis en repos pendant quelques semaines après avoir perdu le fil d’un Juventus-AS Rome (3-2). Mais Gianluca Rocchi n’a plus fait parler de lui en mauvais termes depuis quelques années.