A quelques heures de Brésil-Belgique, les deux camps bénéficient de plusieurs statistiques marquantes. Voici le détail des plus explicites, entre des Brésiliens très solides et des Belges offensifs (et difficiles à battre).
Avantage Brésil
– Le Brésil est la meilleure défense de cette Coupe du monde 2018, avec seulement un but encaissé (à égalité avec l’Uruguay). La Seleçao n’a aussi concédé que cinq malheureux tirs cadrés.
– Le bilan des confrontations entre les deux sélections est favorable au Brésil, avec trois victoires et une défaite (12 buts marqués, quatre encaissés). Leur dernier affrontement était aussi le seul en Coupe du monde (voir plus bas), et le Brésil l’avait emporté.
– La Belgique affiche un bilan défavorable face aux pays sud-américains en Coupe du monde: deux victoires, un nul et quatre défaites, dont la dernière en 2014, déjà en quarts de finale face à l’Argentine (1-0).
– Après ses deux nouveaux buts face au Mexique, en huitièmes de finale (2-0), le Brésil détient désormais la meilleure attaque de l’histoire de la Coupe du monde avec 228 réalisations, contre 226 pour l’Allemagne.
Avantage Belgique
– Avec 23 matches sans défaite, les Belges détiennent la meilleure série en cours de la compétition. Les hommes de Roberto Martinez n’ont plus perdu depuis le 1er septembre 2016 et un match amical contre l’Espagne (0-2).
– La Belgique détient seule la meilleure attaque de la compétition, avec 12 buts marqués. Les Belges sont aussi les seuls, avec l’Uruguay, à avoir remporté leurs quatre premiers matches du tournoi.
– Le bilan des Brésiliens en quarts de finale, sur les trois dernières éditions, est négatif: une qualification en 2014, certes, face à la Colombie (2-1), mais deux éliminations en 2010 face aux Pays-Bas (2-1) et en 2006 contre la France (1-0). Deux pays européens, donc.
– Le Brésil n’a joué qu’une seule fois le 6 juillet en Coupe du monde. Ça s’était soldé par une défaite contre la Pologne (1-0), le 6 juillet 1974 à l’occasion de la finale pour la troisième place.
Les dernières confrontations
Le 17 juin 2002 à Kobe, huitièmes de finale (2-0 pour le Brésil):
Brésil: Marcos – Roque Junior, Lucio, Edmilson – Cafu, Gilberto Silva, Juninho Paulista (Denilson 57e), Roberto Carlos – Rivaldo (Ricardinho 90e), Ronaldo, Ronaldinho (Kleberson 81e).
Belgique: De Vlieger – Peeters (Sonck 73e), Van Buyten, Simons, Van Kerckhoven, Goor – Mpenza, Vanderhaeghe, Walem – Verheyen, Wilmots.
Le 12 octobre 1988 à Anvers, amical (2-1 pour le Brésil):
Belgique: Preud’homme (Bodart 80e) – Grün, Clijsters, Demol, – Van der Elst, Vercauteren (Christiaens 60e), Scifo (Vervoort 60e), Versavel – Severeyns, Ceulemans (Nilis 46e), Veyt.
Brésil: Taffarel – Jorginho, Andre Cruz, Luis Carlos – Neto (Ze 76e), Giovanni, Joao Batista, Ademiro Roque – Romario, Joao Paulo (Betinho 70e), Hamilton De Souza.