« Mon premier Mondial » : Ismaïla Sarr raconte le groupe Sénégal, entre rires et déception !

C’est l’une des satisfactions sénégalaises au Mondial russe. Virevoltant et explosif sur son couloir droit, Sarr en aura fait voir de toutes les couleurs à ses adversaires. Mais le joueur du Stade Rennais, souvent critiqué pour son inconstance sur le dernier geste, est conscient de ses défauts. Lors d’un entretien avec le quotidien L’Observateur, le jeune de 20 ans a expliqué les raisons pour lesquelles il manque d’efficacité dans les 30 derniers mètres et revient sur les choix tactiques d’Aliou Cissé, les petites anecdotes dans la tanière qui l’ont marqué et qui lui ont fait rire ainsi que sur la grosse déception de l’élimination des Lions.

Une élimination dure à avaler

« L’élimination du Sénégal me reste en travers de la gorge. C’est une grosse déception. On aurait pu avoir un meilleur résultat, joueur les demi-finales par exemple. Et pourquoi pas la finale ? », regrette le joueur du Stade Rennais.

Mais si le joueur de 20 ans est considéré par plusieurs comme une des satisfactions des Lions, il n’en reste pas moins critiqué pour son déchet sur les 30 derniers mètres. Et Sarr en est conscient.

« Tout joueur a des défauts »

« Tout joueur a des défauts et je suis conscient des miens. Je me précipite pour effectuer la passe. C’est pourquoi je rate souvent le dernier geste. On me le dit tout le temps », dit-il avant de poursuivre : « quand je suis dans le feu de l’action, je ne vois que le but. Et je me précipite pour effectuer la passe décisive ». Toutefois, Sarr tient à rassurer. « J’y travaille. Je travaille pour corriger cela. J’y travaille sérieusement, à chaque entrainement », assure le jeune international.

La CAN 2019 en ligne de mire !

Malgré la déception du mondial, Sarr promet que les Lions vont revenir encore plus forts lors de la Can 2019 au Cameroun. Mais serait-ce avec Aliou Cissé ? En effet, le sélectionneur des Lions essuie pas mal de critiques avant le Mondial et après l’élimination du Sénégal notamment sur ces choix tactiques. Pour plusieurs, le coach des Lions tâtonnerait même. Mais pour Ismaila Sarr, il n’en est rien.

« Nous avons un bon coach. Ceux qui tiennent ces critiques ne vivent pas avec le groupe. S’ils étaient là, ils connaîtraient sa valeur. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui pensent qu’il tâtonne. Le coach a ses choix. Il peut se tromper, comme il peut ne pas se tromper. Le choix lui appartient. Personnellement, je trouve qu’il a fait de bons choix (…) C’est une bonne équipe dirigée par un bon entraîneur, compréhensif », déclare Sarr.

Cela m’a fait rire !

Même s’il avoue que l’élimination du Sénégal lui reste toujours en travers de la gorge, le jeune international sénégalais, Ismaila Sarr, 20 ans, est revenu sur les petites anecdotes qui l’ont marqué dans la tanière.

« Ce que je retiens (du Mondial, NDLR), entre autres, ce sont nos retrouvailles dans la chambre de Mame Biram Diouf. On jouait tout le temps à un jeu dénommé « Uno » (jeu de cartes américain, NDLR) avant d’aller se coucher. Le perdant subissait les pires moqueries (Rires).C’était amusant, délirant et très décontracté », dit l’ailier du Stade Rennais sur les colonnes de L’Obs.

L’équipe nationale du Sénégal s’est aussi fait remarquer en Russie par des échauffements rythmés et accompagnés de pas de danse. Le fameux « Thieuguine ». Pour Ismaila Sarr, ces moments lui ont aussi fait beaucoup rire. « Nos pas de danse désarçonnés me faisaient aussi beaucoup marrer. C’était sans aucune harmonie », termine-t-il.

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